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19e siecle

Gautier - La cafetière (19e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

La cafetière de Théophile Gautier

Personnages principaux

  • le narrateur : « je », Théodore
  • Arrigo Cohic
  • Pedrino Borgnioli
  • Angéla

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Le narrateur et ses amis se rendent en Normandie. Ils arrivent tard et leur hôte leur propose d’aller se coucher au plus vite. Le narrateur, dès son entrée dans la chambre est pris d’une sensation désagréable de fièvre. Une fois couché, il voit avec horreur tous les éléments de sa chambre prendre vie : les tableaux, les fauteuils et même la cafetière.

Chapitre 2 : Le narrateur ne sait que penser : est-il fou ? Ce qu’il voit est-il un rêve ou la réalité ? Les personnages représentés dans les cadres en sortent et après avoir pris le thé se mettent à danser. Le narrateur les observe jusqu’à voir Angéla qui est assise seule : comment connait-elle son prénom ? Quelle est la menace sous-entendue par l’horloge. Après une danse frénétique, Angéla est épuisée et ils décident de s’asseoir, il ne reste qu’un seul fauteuil : il va la prendre sur ses genoux.

Chapitre 3 : Théodore reste dans une attitude contemplative face à la beauté magnifique d’Angéla. Au chant de l’alouette, celle-ci se relève, effrayée, et dans sa précipitation chute. Théodore, qui n’a plus aucun lien avec la réalité, se précipite pour l’aider mais là où se trouvait Angéla, il ne reste qu’une cafetière brisée. La peur saisit le narrateur et il s’évanouit.

Chapitre 4 : A son réveil, Théodore est entouré de ses amis et dans un accoutrement des plus ridicule. Il pense qu’il a rêvé tout ce qui est arrivé mais après avoir pris son fusain et dessiné les traits d’Angéla, son hôte lui apprend qu’il s’agit de sa sœur, morte deux ans plus tôt à la fin d’un bal. Le narrateur est désespéré : il ne connaitra plus jamais le bonheur.

Publié dans 19e siècle

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Maupassant - La ficelle (19e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

La ficelle de Maupassant

Personnages principaux

  • Maître Hauchecorne
  • Maître Malandain
  • Maitre Jourdain
  • Maitre Fortuné Houlbrèque
  • le maire de la ville
  • Marius Paumelle
  • Maitre Breton

Résumé

Il y a foule sur la route vers le bourg de Goderville car c’est jour de marché. Maitre Hauchecorne ramasse un morceau de ficelle sur le sol en se disant que cela peut toujours servir. Il est honteux d’avoir été vu ainsi par son ennemi de toujours Maitre Malandain. A midi, l’auberge de Maitre Jourdain est pleine. On y parle beaucoup commerce. Un crieur annonce qu’un portefeuille a été perdu et qu’il y aura une récompense à celui qui le retrouvera et le rendra. Un brigadier vient chercher Maitre Hauchecorne à l’auberge, celui-ci, quoique surpris, le suit jusque chez le maire. Il est accusé d’avoir ramassé et gardé le portefeuille. L’accusateur n’est autre que Maitre Maladain, le maire ne veut pas croire que Maitre Hauchecorne n’a ramassé qu’un morceau de ficelle. Personne ne veut le croire mais il est « libéré » car on n’a pas retrouvé le portefeuille sur lui lors de la fouille. Il est désespéré à l’idée que personne ne veut le croire. Le lendemain, le portefeuille est rendu par Marius Paumelle, Maitre Hauchecorne raconte à nouveau son histoire à tout le monde mais même avec le dénouement, les gens ne semblent pas convaincus. Il retourne à Goderville où il comprend ce qui se passe : les gens sont persuadés qu’il a donné le portefeuille à un complice pour qu’il le rende. Il se sent honteux, indigné et en colère. Il ne peut pas prouver son innocence car c’est un tour qu’il aurait pu jouer et que tout le monde le sait. Cette histoire le rend malade, il raconte encore et encore son histoire sans jamais réussir à prouver son innocence. Il finit par mourir en répétant : « Une ‘tite ficelle… une ‘tite ficelle… t’nez, la voilà, m’sieur le Maire. »

Publié dans 19e siècle

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Austen - Raison et sentiments (19e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Raison et sentiments de Jane Austen

 

Personnages principaux

  • Mr Henry Dashwood
  • Mrs Henry Dashwood
  • Mr John Dashwood, fils d’Henry
  • Mrs John Dashwood, née Fanny Ferrars
  • Miss Elinor Dashwood
  • Miss Marianne Dashwood
  • Miss Margaret Dashwood
  • Mr Harry Dashwood, fils de John
  • Mr Edward Ferrars
  • Mrs Ferrars
  • Sir John Middleton
  • Lady Mary Middleton
  • Mrs Jenings
  • Le colonel Brandon
  • Sir John Willoughby
  • Miss Eliza Williams
  • Mrs Smith
  • Mrs Charlotte Palmer
  • Mr Palmer
  • Miss Lucy Steele
  • Miss Anne Steele
  • Mr Robert Ferrars
  • Mr Pratt
  • Le docteur Davies
  • Mrs Ferrars
  • Sir Donovan
  • Miss Sophia Grey

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Présentation de la famille Dashwood. Les trois filles ne sont pas très riches et leur demi-frère a une femme très égoïste. Elinor, contrairement à Marianne, passionnée, est raisonnable.

Chapitre 2 : La femme de John, de façon égoïste et perfide, réussit à convaincre son époux d’oublier sa promesse : il se contentera d’être un bon voisin pour sa belle-mère et ne les aidera financièrement elle et ses filles.

Chapitre 3 : Mrs Dashwood ne se préoccupe que très peu de sa belle-fille qu’elle déteste cordialement. Au contraire, elle aime le frère de celle-ci, Edward, d’autant plus qu’il semble être intéressé par Elinor. Marianne ne se verrait pas vivre avec un homme comme lui : bon mais sans aucun sentiment visible.

Chapitre 4 : Elinor et Marianne parlent d’Edward. L’affection d’Elinor pour celui-ci est forte mais elle a des doutes à cause de la famille d’Edward. Le cousin de Mrs Dashwood, John Middleton, leur offre de s’installer dans son petit cottage. Elles acceptent pour fuir Fanny.

Chapitre 5 : Mrs Dashwood s’empresse d’annoncer et de préparer leur déménagement. John Dashwood est embarrassé car la distance l’empêche de tenir sa promesse. Marianne, ses sœurs et sa mère versent des larmes à leur départ.

Chapitre 6 : Le cottage déçoit les femmes Dashwood mais elles vont faire en sorte de le rendre à leur goût. Elles aiment beaucoup Sir John. Sa femme, lady Middleton, quoique polie, est froide et sans grand intérêt.

Chapitre 7 : Lors du diner à Barton Park, les femmes Dashwood rencontrent Mrs Jenings, mère de lady Middleton, et le colonel Brandon. Ce sont deux personnes très différentes. Toutes les personnes présentes perdent l’estime de Marianne, sauf le colonel, car ils ne l’écoutent pas jouer alors que c’est eux qui l’y ont incité.

Chapitre 8 : Mrs Jenings veut toujours réunir les gens de son entourage. Elle aimerait marier le colonel Brandon à Marianne mais celle-ci le trouve vieux. Marianne ne comprend pas l’absence d’Edward et s’inquiète du peu de sentiments que montre Elinor.

Chapitre 9 : Marianne se blesse lors d’une promenade. C’est Mr Willoughby qui la ramène chez elle. Il est beau et très distingué. Sir John leur donne quelques informations supplémentaires : Mr Willoughby est un homme fréquentable.

Chapitre 10 : Marianne apprécie beaucoup Mr Willoughby tout comme sa mère qui se met à espérer un mariage. Le colonel Brandon est déçu du manque d’intérêt de Marianne à son égard. Elle et Willoughby se rient de lui ce qui déplait à Elinor qui prend raisonnablement sa défense.

Chapitre 11 : Marianne et Willoughby ne se préoccupent de personne d’autre que d’eux-mêmes ce que leur reproche Elinor. Pour elle, la retenue est toujours nécessaire. Elle est moins heureuse que sa sœur dans leur nouvelle vie. Elle apprend à mieux connaitre le colonel Brandon. Il a dû avoir un amour contrarié dans « sa jeunesse ».

Chapitre 12 : Margaret et Elinor sont persuadées que Marianne et Mr Willoughby se sont engagés l’un avec l’autre. Elinor reproche toujours à sa sœur d’agir sans réfléchir comme avec le présent que lui a fait Willoughby : une jument. Elinor se remet difficilement de l’absence d’Edward d’autant plus qu’elle est au centre des railleries…

Chapitre 13 : Une promenade est prévue à Whitwell mais elle est annulée par le départ précipité du colonel pour Londres. Mrs Jenings évoque une certaine Miss Williams qui serait la fille du colonel Brandon. Willoughby a fait visiter sa demeure à Marianne en tête à tête ce qu’Elinor trouve très inconvenant mais qui ne choque pas sa sœur.

Chapitre 14 : Mrs Jenings fait mille suppositions sur le départ de Brandon. Elinor, elle, s’inquiète de ce que les fiançailles de Marianne et Willoughby n’ait pas été annoncée. Celui-ci s’oppose farouchement à tout projet de rénovation du cottage. Il est fortement apprécié et estimé des Dashwood.

Chapitre 15 : Mr Willoughby quitte le Devonshire pour Londres sur ordre de Mrs Smith. Il est changé. Marianne est dévastée par le chagrin. Mrs Dashwood reproche à Elinor de toujours douter de tout mais celle-ci ne peut comprendre les raisons d’un tel changement d’attitude de la part de Willoughby.

Chapitre 16 : Marianne semble inconsolable. L’arrivée d’Edward la tire un peu de son chagrin mais celui-ci se comporte étrangement ce que même Elinor semble avoir des difficultés à accepter.

Chapitre 17 : Edward met du temps avant de se sentir à l’aise. Elinor le retrouve tel qu’elle l’appréciait à Norland. Lui et Marianne discutent des opinions. Lorsque celle-ci le dit « réservé », il retombe dans un mutisme qui marque son trouble.

Chapitre 18 : Edward porte les cheveux d’Elinor sur une bague. Comment les a-t-il eus ? Sir John et Mrs Jenings viennent voir l’invité des Dashwood et font vite le lien entre lui et Elinor. Edward comprend le changement de Marianne suite à l’évocation de Willoughby.

Chapitre 19 : Edward n’est resté qu’une semaine. Celui-ci avait un comportement contradictoire : il voulait rester mais avait décidé de partir alors que rien ne l’y obligeait. Les Middleton font une visite surprise au cottage pour présenter les Palmer, Charlotte étant la sœur de lady Middleton. Les Dashwood sont exténuées d’être sans cesse invitées à Barton Park.

Chapitre 20 : Mrs Palmer insiste pour inviter les Dashwood à Londres ou à Cleveland mais celles-ci déclinent les multiples offres. Elinor cherche des renseignements sur Willoughby auprès de Mrs Palmer mais elle n’obtient aucune information convaincante.

Chapitre 21 : Après le départ des Palmer, les Middleton reçoivent Anne et Lucy Steele. Celles-ci tiennent à mieux connaitre les Dashwood mais celles-ci n’y voient aucun intérêt. Les sœurs Steele connaissent-elles vraiment Edward ?

Chapitre 22 : Lors d’une promenade, Lucy Steele annonce à Elinor qu’elle est fiancée avec Edward Ferrars. Malgré son chagrin, Elinor ne laisse rien disparaitre. Trop d’éléments concordent pour qu’un doute même infime puisse subsister. Les cheveux dans la bague d’Edward étaient ceux de Lucy.

Chapitre 23 : Elinor garde son chagrin pour elle et ne laisse rien transparaitre. Elle pense et espère que la mélancolie d’Edward n’était en fait que pour Lucy. Elle ne veut pas douter de lui. Elle tient à revenir avec Lucy sur ses confidences pour lui montrer qu’il n’y a aucune raison d’être jalouse. Elinor la voit tout de même comme une rivale…

Chapitre 24 : L’entretien avec Lucy conforte Elinor dans son sentiment qu’Edward ne peut pas être heureux avec elle. Elle n’a aucun sentiment pour lui, elle n’y voit qu’une avancée dans son intérêt personnel. Elinor fait tout pour ne plus devoir aborder le sujet.

Chapitre 25 : Mrs Jenings insiste pour que Marianne et Elinor se rendent à Londres avec elle. Elinor tente de refuser mais sa sœur veut absolument y aller pour retrouver Willoughby. Elinor comptait sur l’appui de sa mère sans succès. Leur départ a lieu début janvier.

Chapitre 26 : Elinor se promet d’en savoir plus sur Willoughby et son engagement. D’abord très joyeuse, Marianne désespère de plus en plus de ne pas avoir de nouvelles. Elinor voit cette affaire d’un mauvais œil mais ne sait pas comment intervenir.

Chapitre 27 : Marianne reprend espoir quand elle comprend que Willoughby n’est pas à Londres. Elle reçoit un billet de lui mais aucune visite. Ce comportement inquiète Elinor d’autant plus que le colonel Brandon, désespéré, lui apprend que tout le monde ne parle que des fiançailles de Willoughby et Marianne.

Chapitre 28 : Lors d’une soirée, Willoughby est également présent et en grande discussion avec une femme élégante. Elinor ne peut plus douter de l’inconstance de celui-ci en voyant l’indifférence avec laquelle il les a traitées, sa sœur et elle.

Chapitre 29 : Marianne reçoit une réponse de Willoughby. Elle est dévastée. Celui-ci prétend ne jamais avoir laissé sous-entendre le moindre engagement. Elinor est excédée par un tel comportement. Marianne veut rentrer et ne fait rien pour se contrôler.

Chapitre 30 : Mrs Jenings qui a appris la nouvelle du mariage de Willoughby avec Miss Grey est dans tous ses états. Elle se plie en quatre pour remonter  le moral de Marianne. Celle-ci est dans un état second. Elinor confirme au colonel la nouvelle et l’état désespéré de sa sœur.

Chapitre 31 : Elinor veut l’avis de sa mère pour savoir quoi faire. La visite du colonel nous en apprend beaucoup sur Willoughby et son comportement indigne. Elinor espère que cette affaire réconfortera sa sœur. Brandon a eu une vie très triste.

Chapitre 32 : Elinor a dû annoncer le mariage à sa sœur qui a eu beaucoup de mal à accepter ce nouveau coup. L’arrivée des sœurs Steele à Londres n’arrange rien. L’ambiance entre Elinor et Lucy est tendue. Personne ne prononce le nom de Willoughby devant Marianne.

Chapitre 33 : Elinor voit son demi-frère à Londres. Celui-ci rencontre son entourage. Il est plein d’idées saugrenues : le colonel voudrait épouser Elinor et Mrs Jenings laisserait sa fortune aux sœurs Dashwood…

Chapitre 34 : Les Dashwood (John et Fanny) s’entendent à merveille avec les Middleton. Ils sont invités à diner en présence de Mrs Ferrars qui n’est autre chose qu’une mégère. Elle et Fanny font tout pour qu’Elinor soit mal à l’aise alors que Lucy est également présente.

Chapitre 35 : Elinor, après avoir rencontré Mrs Ferras, est heureuse de ne pas être liée à Edward. Lucy vient jeter son triomphe aux yeux d’Elinor car Mrs Ferrars a fait preuve d’amabilité vis-à-vis d’elle. Edward arrive à ce moment, il est mal à l’aise, sentiment accentué par l’arrivée de Marianne et ses nombreuses allusions.

Chapitre 36 : Elinor fait la rencontre du frère d’Edward, Robert qui est un dandy. Fanny Dashwood, pour éviter d’inviter ses belles-sœurs, invitent les sœurs Steele. Lucy, ravie, étale son bonheur et est persuadée d’être dans les bonnes grâces de la famille Ferrars. Elinor commence, elle aussi, à y croire.

Chapitre 37 : Elinor, après avoir appris que les fiançailles de Lucy et Edward, n’étaient plus secrètes, annonce elle-même la triste nouvelle à Marianne et lui demande le plus grand secret. Leur frère leur raconte ce qui s’est passé : il ne peut comprendre qu’Edward repousse la fortune familiale pour tenir son engagement. Il est trop égoïste pour cela. Les sœurs Dashwood et Mrs Jenings le critiquent dès son départ.

Chapitre 38 : Mrs Jenings veut absolument en savoir plus sur l’état des relations entre Edward et Lucy. Les nouvelles apportées par Anne confirment à Elinor la bonté d’âme d’Edward. La lettre reçue par Elinor de Lucy ne donne pas tout à fait la même version. Mrs Jenings veut leur venir en aide.

Chapitre 39 : Les filles Dashwood vont se rendre à Cleveland avant de rentrer chez elles. Mrs Jenings voudrait les retenir. Le colonel Brandon annonce à Elinor qu’il a une cure pour Edward et il tient à ce que ce soit elle qui lui annonce la bonne nouvelle.

Chapitre 40 : Mrs Jenings pense qu’Elinor et le colonel Brandon vont se marier. Il y a quiproquo. Elinor annonce de vive voix à Edward l’offre du colonel. Celui-ci croit-il aussi à un futur mariage ? Le quiproquo levé, Mrs Jenings et Elinor en sont amusées.

Chapitre 41 : Elinor va rendre visite à son frère et sa belle-sœur. Ils ne comprennent pas que quelqu’un aide Edward. Elle voit Robert qui renie et abhorre l’attitude de son frère. Elinor, malgré la colère, reste impassible face à ces idiots.

Chapitre 42 : Le départ pour Cleveland est plein d’émotion. Elinor apprécie la compagnie des Palmer et Marianne retrouve sa liberté à la campagne. Marianne souffre d’un refroidissement : elle ne veut pas se soigner. Le colonel est inquiet pour elle.

Chapitre 43 : Marianne est sérieusement malade à tel point qu’Elinor envoie chercher sa mère. Elinor a peur pour sa sœur mais l’état de celle-ci finit par s’améliorer. Au moment où elle pense pouvoir annoncer la bonne nouvelle à sa mère, elle se retrouve face à Willoughby.

Chapitre 44 : Willoughby insiste pour parler à Elinor. Il veut savoir comment va Marianne et surtout s’expliquer. Son long récit lui donne l’occasion de remonter un peu dans l’estime d’Elinor. Celle-ci lui affirme que, pour lui, Marianne est définitivement perdue.

Chapitre 45 : L’arrivée de sa mère tire Elinor de ses pensées. Elle a pitié de Willoughby. Lors d’un entretien avec Elinor, Mrs Dashwood lui confirme l’amour du colonel pour Marianne et lui assure que celle-ci ne pourra être heureuse que mariée avec lui.

Chapitre 46 : Le retour à Barton correspond à la fin de la convalescence de Marianne. Celle-ci se sent prête à reprendre les promenades. Elle fait ses excuses à sa sœur et lui promet de devenir raisonnable. Elinor lui parle de son entrevue avec Willoughby.

Chapitre 47 : Mrs Dashwood écoute sa fille mais ne change pas d’opinion sur Willoughby. Thomas, le domestique, apprend aux Dashwood qu’Edward et Lucy sont mariés. Elinor en est très affectée. Mrs Dashwood se reproche son aveuglement vis-à-vis d’Elinor.

Chapitre 48 : Elinor est d’autant plus triste qu’elle avait gardé espoir. Un cavalier arrive chez les Dashwood, il s’agit d’Edward. Celui-ci leur annonce le mariage de Lucy avec Robert Ferrars, son frère ! Elinor, n’en pouvant plus, quitte la pièce et pleure de joie.

Chapitre 49 : Edward est venu demander la main d’Elinor. Il lui raconte toutes ses mésaventures et s’excuse de son comportement. Tous sont choqués de l’attitude de Lucy. Edward refuse l’idée d’une lettre de soumission mais accepte de présenter des excuses qui pourraient l’aider à améliorer leur situation à Elinor et lui.

Chapitre 50 : Mrs Ferrars finit par accepter le mariage et donne une somme d’argent considérable au couple en espérant que celle-ci les décevra. Robert et Lucy reviennent vite dans les bonnes grâces de celle-ci. Marianne finit par épouser le colonel et par l’aimer avec passion. Willoughby s’intéresse toujours à elle de loin et avec regret mais en profitant de la vie.

Publié dans 19e siècle

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Courteline - La paix chez soi (19e siècle)

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La paix chez soi de Courteline

Personnages principaux

  • Trielle
  • Valentine, sa femme

Résumé par scènes

Scène 1 : Trielle est écrivain. On le voit en train d’écrire un roman qu’il trouve idiot mais cela semble être ce qui plait aux lecteurs.

Scène 2 : Valentine vient chercher l’argent pour le mois. Il lui retire 150 francs pour obtenir la paix. Il lui fait comprendre qu’à chaque fois qu’elle l’ennuiera, il le déduira de son mois. Elle est furieuse et annonce même qu’elle va se suicider. Elle ne passe pas à l’acte.

Scène 3 : Trielle se remet à écrire. Il espère avoir écrit ses 30 lignes sensationnelles. Valentine revient.

Scène 4 : Elle le menace de partir, il ne la retient pas. Elle veut absolument ces 150 francs, elle en a besoin car elle a fait des dettes. Il finit par flancher, elle lui dit qu’il est un bon mari. Il a fini son travail pour sa journée.

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Courteline - Les Boulingrin (19e siècle)

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Les Boulingrin de Courteline

Personnages principaux

  • Des Rillettes
  • M Boulingrin
  • Mme Boulingrin
  • Félicie

Résumé par scènes

Scène 1 : Des Rillettes demande à Félicie de l’annoncer aux Boulingrin. Avant cela, il lui pose quelques questions sur le couple. Ils semblent être des gens très bien. Il veut profiter de leur bonté ?

Scène 2 : Des Rillettes examine l’appartement. Il est très correct et Des Rillettes s’y voit déjà très bien soigné.

Scène 3 : Arrivée des Boulingrin qui se disputent en prenant à partie Des Rillettes. Celui-ci regrette d’être venu. M Boulingrin veut s’en prendre à lui car il a dit que sa femme avait raison.

Scène 4 : Des Rillettes veut partir mais Boulingrin l’en empêche. Ils parlent en buvant puis M Boulingrin revient sur le sujet de sa femme et frappe Des Rillettes pour montrer comme sa femme le maltraite.

Scène 5 : Mme Boulingrin veut convaincre Des Rillettes que son mari bouchonne le vin.

Scène 6 : Mme Boulingrin supplie des Rillettes de l’enlever. Il refuse. Elle lui dit qu’un drame aura alors lieu par sa faute. Elle lui montre comme son mari la frappe.

Scène 7 : Le couple se dispute Des Rillettes pour prouver qu’ils ont raison. Mme Boulingrin est à bout de nerfs, elle sort un pistolet et menace son mari caché derrière le pauvre Des Rillettes. Il n’y a plus de lumière, les époux pensent se battre mais c’est Des Rillettes qui est victime de leurs coups. L’appartement prend feu et pourtant Boulingrin invite Des Rillettes à boire du champagne.

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Courteline - La peur des coups (19e siècle)

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La peur des coups de Courteline

Personnages principaux

  • Lui
  • Elle

Résumé

Didascalie initiale assez longue : description très précise. Est-ce un couple ? Il semble énervé ce qui n’a pas l’air d’étonner sa femme. Le couple se dispute car elle s’est fait peloter. Il est très prévisible dans ses paroles et ses actes. Il lui reproche d’avoir déshonoré son nom avec un officier qui plus est ! Elle réplique qu’il n’avait qu’à intervenir au lieu de faire des courbettes. Elle le traite de lâche et de peureux. Il le vit très mal car il n’admet pas qu’elle dise qu’il a « peur des coups ». Il veut écrire à l’officier. Il ne donne pas la lettre à sa femme. Il dit qu’il la postera lui-même. Elle n’y croit pas une seconde. Elle le provoque pour qu’il aille se battre avec l’officier mais il ne semble pas être décidé. Il s’assoit, stupéfait que sa femme ose lui donner des ordres. Il dit qu’il s’est moqué de sa naïveté. Jamais il n’a voulu aller à la caserne. Il lui dit qu’il ne peut pas se battre avec un officier car il est patriote. Elle se moque de sa prétendue grandeur d’âme. Il refait comme s’il allait se rendre chez l’officier pour le remettre à sa place. Elle lui donne la carte de visite qu’il déchire sous la colère. Elle se moque de son attitude. L’homme s’en prend ensuite à sa belle-mère qui n’a aucun lien avec l’affaire : il interdit à sa femme de la revoir, il veut renvoyer la bonne et même se débarrasser du chat. Qui fait tomber une grêle de coups de canne ? Est-ce sa femme ?

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Hugo - Les Misérables (19e siècle)

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Les misérables d’Hugo

Personnages principaux

  • Le narrateur
  • M Charles François Bienvenu Myriel, évêque de Digne, Monseigneur Bienvenu
  • Mlle Baptistine, sœur de M Myriel
  • Mme Magloire
  • G.
  • Jean Valjean, le père Madeleine, Ultime Fauchelevent, M Leblanc
  • Petit-Gervais
  • Fantine
  • Félix Tholomyès
  • M Thénardier, Jondrette
  • Mme Thénardier
  • Eponine Thénardier
  • Azelma Thénardier
  • Cosette, Euphrasie, fille de Fantine, Mlle Lanoire
  • Javert
  • Le père Fauchelevent
  • Champmathieu
  • Sœur Simplice
  • Mère Innocente
  • Gavroche Thénardier
  • Mme Burgon, Mame Bougon
  • M Marius Pontmercy
  • M Georges Pontmercy
  • M Luc-Esprit Gillenormand
  • Mlle Gillenormand
  • M Mabeuf
  • La mère Plutarque
  • Théodule Gillenormand
  • Courfeyrac
  • Enjolras
  • Grantaire
  • Bossuet, Laigle
  • Magnon
  • Brujon
  • Babet
  • Gueulemer
  • Mme Toussaint
  • Montparnasse
  • La mère Hucheloup
  • Claquesous, Le Cabuc

Résumé par livres et parties

Livre 1 : Fantine

Partie 1 : Histoire de M Myriel devenu évêque de Digne. Beaucoup de rumeurs courent sur lui. Présentation de Baptistine et de Mme Magloire qui l’accompagnent. Visite de l’hôpital et échange de maison : il donne le palais épiscopal et prend le petit hôpital. Il donne tout ce qu’il a malgré ce que disent les mauvaises langues. Il est appelé Monseigneur Bienvenu par les pauvres car il se ruine pour aider les autres. Il fait toujours ses tournées même sans argent et réussit à convaincre tous les villageois d’être bons grâce à des exemples bien choisis et  proches d’eux. Monseigneur Bienvenu ne s’attache qu’à la loi de Dieu, il critique l’hypocrisie, la vanité… l’exécution à laquelle il a assistée lui a fait beaucoup de mal. Il sait très bien consoler les familles touchées par la mort. M Myriel consacre sa vie à sa tâche d’évêque, ses seuls passe-temps sont le jardinage et l’écriture. Sa vie privée est aussi ordonnée que sa vie publique : il fait passer son propre intérêt au second plan. Description de la maison et de son mobilier. Tout y est assez pauvre. Sa seule richesse consiste en six couverts d’argent et deux chandeliers également en argent. Sa maison n’est jamais verrouillée, elle est gardée par Dieu. Anecdote de la foi de Monseigneur Bienvenu. Il a fait son office seul malgré la menace que représentait Cravatte et sa bande au point que celui-ci a rendu ce qu’il avait volé.  Il montre bien qu’il ne faut pas avoir peur quand on croit en Dieu. Baptistine fait l’éloge de son frère dans la lettre à son amie. Elle et Mme Magloire ont appris à lui faire confiance et à le servir sans discuter. Elles savent que le jour qui marquera la fin de M Myriel marquera aussi la leur. M Myriel est allé aux côtés du conventionnel G. pour l’assister dans la fin de sa vie. Il a beaucoup de préjugés qui lui font détester cet homme. La conversation de celui-ci le bouleverse dans ses croyances. Les gens n’ont pas compris pourquoi l’évêque s’était donné la peine d’aller voir G.  Monseigneur Bienvenu n’est pas apprécié par les autres évêques car il rejette le luxe pour être proche de son peuple. Il a renié Napoléon lors de sa chute ce qui semble, pour le narrateur, être une faute. M Myriel se sent seul, c’est le seul évêque qui n’est pas entouré par des prêtres et autres hommes du clergé. En effet, il n’a pas d’ambition et ne peut donc pas les pousser ce qui fait que les jeunes le fuient. L’évêque est tout en douceur et inspire un grand respect. Ses journées sont bien remplies et il profite de la nuit pour aller méditer dans son jardin. Il ne cherche pas à comprendre Dieu juste à s’en rapprocher. Le narrateur tient à préciser que Monseigneur Bienvenu n’est pas un hérétique. Il veut juste aider les pauvres sans chercher à comprendre pourquoi ni comment : il donne ce qu’il a et c’est déjà suffisant.

Partie 2 : Arrivée de Jean Valjean à Digne. Il est rejeté de partout à cause de son passeport malgré le fait qu’il a de quoi payer. Il se résigne à passer la nuit dehors sur un banc quand la marquise de R. lui montre une porte à laquelle il doit aller frapper. Description de ce qui se passe chez l’évêque pendant que Jean Valjean erre dans Digne. Mme Magloire parle de lui et supplie l’évêque de remettre les verrous sur la porte pour ne pas laisser entrer n’importe qui. A ce moment-là, on frappe vivement à la porte et l’évêque dit d’entrer à l’inconnu. Jean Valjean entre et, sans cacher son identité, demande à manger et un lit. L’évêque lui offre tout cela sans chercher à comprendre. Jean Valjean est ému du respect qu’on lui témoigne. C’est jour de fête : on a sorti, pour l’invité, les chandeliers et l’argenterie. La soirée est racontée par Baptistine dans une de ses lettres à son amie. Son frère a tout fait pour faire oublier à l’homme qui il était. Elle a été choquée que Jean Valjean relève leur pauvreté. L’évêque mène le forçat à sa chambre. Celui-ci a un mouvement un peu effrayant qui laisse Monseigneur Bienvenu de glace. A minuit, tout le monde dort dans la maison. Le narrateur nous raconte le passé de Jean Valjean. Il a été au bagne pour avoir volé un morceau de pain. Il en est sorti impassible et sombre. Description de l’âme de Jean Valjean qui est devenue de plus en plus noire au fil des années au bagne. Il a pris en haine la société et la providence c’est pourquoi il est dangereux. Il a une force physique incroyable. Un homme se noie, il est tombé d’un navire, personne ne l’aide. Son âme plonge dans l’abime et personne ne peut l’éviter. Est-ce une comparaison avec l’âme de Jean Valjean ? Jean Valjean a compris que liberté ne voulait pas dire innocence. Il se sent volé par la société à cause de son passeport jaune, cela amplifie sa haine. Jean Valjean se réveille en pleine nuit. L’argenterie qu’il a vue le perturbe, il sait qu’elle vaudra cher. Il a des hésitations. Il se rend compte en sortant de la chambre que l’évêque n’a pas fermé la porte. Jean Valjean vole l’argenterie. Il a été stupéfait par l’auguste visage de l’évêque dans son sommeil sans en être, pour autant, détourné de son méfait. Mme Magloire est interdite car Jean Valjean a volé l’argenterie. L’évêque a plus l’air affligé par ses fleurs écrasées. Les gendarmes amènent le voleur mais l’évêque le défend et lui donne même les deux chandeliers. Il dit à Jean Valjean qu’il a acheté son âme pour Dieu. Jean Valjean est complètement retourné par ce qui s’est passé avec l’évêque. Il vole quarante sous à Petit-Gervais sans s’en rendre compte. Il réagit qu’il est un misérable et qu’il doit changer de vie.

Partie 3 : Description de l’année 1817 sur le plan politique, social, mondain et littéraire. Présentation de Fantine et de ses amies. C’est une fille sage qui vit sa première passion amoureuse pour Félix Tholomyès. Elle espère le grand amour alors que les autres jouent le jeu de la séduction. Quelle est cette surprise préparée par les quatre parisiens pour leur maitresse ? Description des amis lors de leur sortie. Fantine est belle mais a quelque chose de virginal dans le regard. Cela ne l’empêchera pas de tout donner à Tholomyès. Le groupe resplendit de bonheur. Ils sont à Saint-Cloud. Fantine est toujours aussi discrète. Une de ses amies demande la surprise. Les amis s’installent pour manger en fin de journée. Le rapport de police dit au roi qu’on n’a rien à craindre des faubouriens ce que le narrateur contredit, il faut se méfier des apparences. Favourite, amie de Fantine, dit adorer son amant et pourtant elle avoue être amoureuse de son voisin car Blachevelle est pingre et qu’elle veut mener la grande vie. Tholomyès conseille d’abord la sagesse à ses amis. Il fait l’éloge des quatre femmes sans insister sur Fantine qui est pourtant sa maitresse. Ensuite, il prône l’allégresse et embrasse Favourite au lieu de Fantine. L’avis de Tholomyès semble le plus important sur tous les sujets. Les filles vont enfin avoir leur surprise. Les quatre amants partent. La surprise est la lettre de rupture laissée à leur maitresse. Les trois amies de Fantine en rient mais une fois seule, cette dernière pleure : elle a eu une petite fille de Félix.

Partie 4 : Description de l’auberge des Thénardier. Fantine passe avec Cosette, elle doit la laisser pour trouver du travail. Elle voit les Thénardier comme des hommes bons car leurs filles sont heureuses et soignées. Ils se servent de ça pour payer leurs dettes. Présentation des Thénardier qui n’ont rien d’aimable contrairement à l’image donnée à Fantine. Lui est un ancien soldat, elle est une mégère qui lit des romans à ‘eau de rose. Cosette est maltraitée d’autant plus que sa mère ne paye pas régulièrement. Elle, si jolie et si douce, est devenue laide et hargneuse. On l’appelle l’Alouette dans le village.

Partie 5 : Fantine arrive à Montreuil-sur-mer qui a prospéré depuis son départ grâce à un homme qui a sauvé les enfants du capitaine de gendarmerie le soir de son arrivée. Le narrateur nous raconte l’ascension de M Madeleine jusqu’au poste de maire. Il est bon pour tous, il n’y a plus de pauvre grâce à lui. Sa seule exigence ce sont les bonnes mœurs de ses ouvriers. M Madeleine semble toujours triste et pourtant donne sans compter. Beaucoup de rumeurs circulent sans arrêt sur lui. Il a beaucoup d’esprit qu’il cultive toujours grâce à la lecture qui semble être son seul loisir. M Madeleine porte le deuil de l’évêque de Digne qui est mort aveugle mais heureux. M Madeleine est en fait Jean Valjean ? Il cherche Petit-Gervais pour payer sa dette ? Présentation de Javert. C’est un policier extrême. C’est le seul qui ne voue pas un respect inconditionnel à M Madeleine. Il soupçonne quelque chose de louche dans son passé. M Madeleine ne se préoccupe pas de lui.  Fauchelevent est coincé sous sa charrette, il va être écrasé d’un moment à l’autre. M Madeleine le sort de là en soulevant la charrette sous l’œil attentif de Javert qui a dit ne connaitre qu’un forçat capable de faire ça. Javert n’a du respect pour M Madeleine que parce qu’il est maire. La ville est prospère. Personne ne se souvient de Fantine. Elle travaille dans une fabrique de M Madeleine. Fantine travaille depuis un an dans l’atelier quand Mme Victurnien découvre qu’elle a une fille et la fait renvoyer. Elle n’a plus de quoi payer les Thénardier. M Madeleine n’est même pas au courant de la situation. Fantine apprend à vivre dans l’indigence et l’inconsidération. Fantine en arrive à détester M Madeleine car elle lui reproche sa condition. Elle vend ses cheveux, ses dents et même son corps pour pouvoir payer les Thénardier qui en demandent toujours plus. Son état de santé s’aggrave mais elle ne pense qu’à sa fille. Le narrateur compare la prostitution à l’esclavage. Seul Dieu peut sauver ces femmes malheureuses. Description des élégants de Montreuil-sur-mer. L’un d’eux s’attaque à Fantine, elle se transforme en furie. Javert l’arrête et lui demande de le suivre. Elle se calme dès qu’elle le reconnait. Javert veut envoyer Fantine en prison. Elle le supplie en racontant son histoire ? M Madeleine s’oppose à Javert. Celui-ci vit très mal l’affront. Fantine a du mal à croire que l’homme qu’elle hait est celui qui va lui sauver la vie, la rendre riche et lui ramener sa Cosette. Elle s’évanouit.

Partie 6 : Fantine est gravement malade M Madeleine fait tout pour qu’elle reçoive les meilleurs soins. Qu’a écrit Javert dans sa lettre pour Paris ? Les Thénardier ne veulent pas lâcher Cosette maintenant que Fantine paye. M Madeleine promet d’aller la chercher lui-même s’il le faut. Javert rend visite à M Madeleine, il demande à être chassé car il a trahi le maire. Il l’a accusé d’être Jean Valjean mais cela ne se peut pas car un certain Champmathieu a été arrêté et reconnu comme étant Jean Valjean. M Madeleine ne veut pas destitué Javert.

Partie 7 : Sœur Simplice est une bonne sœur qui ne ment jamais. M Madeleine a un comportement surprenant. Tous pensent que c’est à cause de l’état de Fantine qui empire. M Madeleine loue un cheval rapide à Maitre Scaufflaire. Il lui donne même l’argent de l’achat au cas où. Il se rend à Arras, ville où Champmathieu se fait juger ? Tout le monde trouve l’attitude du maire étrange. M Madeleine passe une nuit blanche se demande s’il doit révéler sa véritable identité ou rester caché. Il a du mal à envisager de retourner au bagne mais également de vivre en laissant quelqu’un vivre ce qu’il ne veut pas vivre lui semble impossible. Il n’arrive pas se décider sur ce qui est le mieux. M Madeleine finit par s’endormir et fait un rêve. L’arrivée du cabriolet le sort de sa stupeur. Il décide de descendre. A-t-il fait son choix ? M Madeleine se rend à vive allure à Arras. Il rencontre beaucoup d’obstacles sur sa route qui lui font perdre du temps surtout qu’il ne connait pas l’heure du procès. Il veut voir ces contretemps comme une intervention divine. Fantine attend M Madeleine qui ne vient pas. Sœur Simplice qui ne sait pas mentir lui dit qu’il est parti. Fantine est persuadée qu’il est allé chercher Cosette. Son état s’améliore grâce au bonheur de voir sa fille. Arrivé à Arras, M Madeleine prévoit déjà son retour pour la nuit même. Il se rend au tribunal. Il passe par beaucoup d’émotions mais persévère pour entrer même s’il n’a toujours pas pris sa décision quant à ce qu’il doit faire. Sa notoriété lui permet d’entrer dans la salle du tribunal. Il commence d’abord par fuir puis se retrouve sans trop savoir comment derrière le président. Il ne sait toujours pas quoi faire. A la fatigue morale s’ajoute la fatigue physique. Il se sent aspiré dans ses souvenirs. Il ne veut jamais revivre ça. Il s’installe de sorte à voir sans être vu. Champmathieu est dans une posture difficile car tout le monde admet qu’il est Jean Valjean même son avocat. L’avocat général donne la parole à Champmathieu qui répète ne rien comprendre à cette affaire. On fait à nouveau témoigner les trois forçats qui ont côtoyé Jean Valjean qui confirment leurs dires. Intervention de M Madeleine. Il révèle sa véritable identité qu’il doit prouver car on le croit fou. Personne ne l’arrête malgré la certitude qu’il est le forçat recherché. Champmathieu va être libéré ?

Partie 8 : Fantine, malgré une nuit agitée, est paisible. Retour du maire. Sœur Simplice est surprise car ses cheveux sont blancs. Il se rend au chevet de Fantine. Fantine demande sa fille. Elle accepte toutes les conditions du médecin. Elle est rayonnante et parle de son avenir avec Cosette. Elle s’arrête, effrayée, et M Madeleine voit Javert. Champmathieu a été libéré mais l’avocat général ne veut pas perdre la face et demande l’arrestation de M Madeleine qui est en réalité Jean Valjean. Javert va s’en charger et il en est très fier cela se voit dans son attitude. Javert vient arrêter Jean Valjean qui lui demande trois jours pour aller chercher Cosette. Javert est impassible. Quand Fantine comprend qu’elle a été trompée, elle meurt sous le choc. Jean Valjean se recueille à ses côtés, lui murmure quelque chose à l’oreille et se rend à Javert. Tout le monde abandonne M Madeleine. Jean Valjean réussit à fuir, il confie sa vie à Sœur Simplice qui ment pour la première fois afin de le protéger. Fantine est enterrée dans la fosse commune et Jean Valjean a fuit Montreuil-sur-mer.

Livre 2 : Cosette

Partie 1 : Le narrateur a parcouru beaucoup de kilomètres et arrive sur le champ de bataille de Waterloo. Description de Hougomont et des marques laissées par la bataille de Waterloo à ce village et ses environs. Le narrateur revient en 1815 et fait quelques hypothèses sur les raisons de la défaite de Napoléon : vieillesse ? Pluie ? Il ne veut pas prendre le rôle d’historien mais ce passage est nécessaire pour la suite. Description du terrain où s’est jouée la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. Le narrateur sous-entend que Napoléon n’avait aucune chance ? Le narrateur présente le plan de Napoléon qui était bon mais avec la pluie et le plan de ses adversaires, il n’a pas été efficace. Le narrateur va s’attarder sur un moment précis de la bataille. Il raconte comment la bataille tournait en faveur de Napoléon qui avait fait reculer les Anglais. Ce jour-là, Napoléon était d’une humeur très joyeuse, ce qui était rarement le cas. Description d’un ravin caché très dangereux. Napoléon était sûr de lui, il ne s’imaginait pas que le destin puisse le perdre. Comme Wellington reculait, il se voyait déjà l’écraser et rentrer victorieux à Paris. Pour le narrateur, Napoléon ne pouvait pas gagner, il était trop important et gênait Dieu. C’est le ravin caché qui a apporté la défaite malgré l’éclat de l’armée française. La bataille entre les deux armées est sanglante et violente. L’armée française malgré ses nombreuses pertes est donnée victorieuse à ce moment-là. Le hasard a voulu que les renforts de Wellington arrivent à temps ce qui a changé le cours de la bataille. Les renforts anglais repoussent l’armée française et la déciment. Ney a voulu mourir sur le champ de bataille. C’est la débandade, aucun chef de l’armée française n’arrive à réunir ou même à contrôler les soldats. Tous fuient et tuent même leurs amis pour fuir plus vite. On aperçoit même Napoléon qui fuit dans une rêverie troublée. C’était son destin de perdre à Waterloo. Il reste un carré de l’armée française dirigée par Cambronne qui résiste malgré les assauts anglais. Les anglais leur demandent de se rendre ce à quoi Cambronne répond : « Merde ! ». Le narrateur fait de Cambronne le vrai vainqueur de Waterloo car avec sa parole, il s’est rebellé contre le destin et a marqué l’histoire. Le narrateur dit que Waterloo était un massacre où deux figures contraires ont été mises en présence par le destin. Pour lui, ce n’est pas Wellington le héros mais l’armée anglaise. Pour le narrateur, Waterloo était une contre-révolution mais la révolution étant un progrès elle ne s’est pas arrêtée à Waterloo et a continué dans une autre mesure. Waterloo marque la fin de l’Empire, le retour à la monarchie avec la restauration. Napoléon est exilé mais le peuple le cherche encore. Après la bataille, il y a toujours des pillards. On assiste à une scène de vol d’un rodeur qui est en fait Thénardier. Il sauve la vie à Pontmercy même s’il l’a dépouillé. Le pillage était passible de mort.

Partie 2 : Jean Valjean a été repris après avoir retiré de l’argent qu’on n’a pas retrouvé. Il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il n’a pas essayé de se défendre. Montreuil-sur-mer a coulé après la disparition de son maire emblématique. Anecdote de Boulatruelle, ancien forçat, qui a fouillé les bois de Montfermeil retrouver l’argent laissé par Jean Valjean qu’il a reconnu pour avoir été au bagne avec lui. Histoire des superstitions du village.  Le navire L’Orion est en réparation à Toulon. Un matelot tombe du navire et est suspendu dans le vide. Il est promis à une mort certaine. Un forçat, Jean Valjean, se libère d’un seul coup de marteau et lui sauve la vie. Il tombe à l’eau en voulant retourner à son poste : accident et mort ou fuite ?

Partie 3 : Retour à Montfermeil. Cosette y est toujours, elle est l’esclave des Thénardier. Les Thénardier ont eu un fils qu’ils n’aiment pas. Description des Thénardier, tout le monde voit la femme comme le maitre de la maison, il n’en est rien. M Thénardier est le maitre invisible et sournois. Ils sont ruinés en cette année 1823. Cosette est maltraitée par ces deux natures si différentes et pourtant complémentaires. Cosette craint toujours de devoir aller chercher de l’eau à la source pendant la nuit car celle-ci est assez loin. Un soir elle est obligée d’y aller, elle est terrifiée. Cosette est en extase devant une poupée de la boutique située en face de l’auberge. Elle en oublie sa commission jusqu’à ce que la Thénardier la menace. Cosette se rend à la source dans la forêt. Elle est terrifiée car il fait nuit noire. Elle perd sans s’en rendre compte l’argent pour acheter le pain. Elle a plus peur de la Thénardier que de la nuit. Un homme l’aide à porter le seau d’eau, elle n’a pas peur de lui. L’inconnu qui aide cosette semble être un misérable. Il est descendu à Paris puis s’est rendu à Montfermeil. Il est allé dans les bois comme s’il cherchait quelque chose. Cet inconnu est-il Jean Valjean ? L’inconnu demande des renseignements sur Cosette et sur sa vie. Ce qu’il entend ne lui plait pas. Il va aller se loger à l’auberge des Thénardier. La Thénardier ne supporte pas cet homme riche qui fait de Cosette une princesse et qui lui offre une poupée magnifique alors que ces filles qu’elle chérit n’ont pas aussi bien. Cosette voit en cet homme un sauveur. Le Thénardier n’est pas gêné par l’homme, il veut juste le ruiner. L’inconnu prend Cosette avec lui. Il paye les dettes des Thénardier pour cela. Il offre des vêtements neufs et chauds à Cosette. Elle est contente de quitter l’auberge et connait le bonheur pour la première fois. Thénardier regrette de ne pas avoir soutiré plus d’argent à l’inconnu. Il part à leur recherche. Une fois qu’il les a trouvés, il veut faire peur à l’inconnu sans succès. Il ne reçoit rien de plus. Il a peur de cet homme et retourne à l’auberge abandonnant l’idée de le suivre. Le narrateur nous confirme que l’inconnu est Jean Valjean. Il nous raconte brièvement son parcours depuis son évasion. Il rentre à Paris avec une Cosette, épuisée, endormie sur ses épaules.

Partie 4 : Description d’un quartier pauvre et reculé de Paris ainsi que de la masure Gorbeau. Jean Valjean a élu domicile dans la masure Gorbeau qui est un taudis. Cosette ne met pas longtemps à se souvenir de son bonheur à son réveil. Jean Valjean la regarde avec beaucoup de bienveillance. Ils vivent heureux à l’écart sans se poser de questions. Jean Valjean et Cosette ont appris à aimer au contact de l’autre et cela leur était nécessaire et s’est révélé bénéfique : elle a un père et lui une raison de continuer à faire le bien. Il lui apprend à lire. Ils vivent surtout la nuit et de façon très prudente. Ça commence à jaser. La vieille propriétaire qui leur loue la chambre épie Jean Valjean. Elle se pose des questions sur le billet de 1000francs et fouille la redingote de celui-ci pendant qu’elle fait le ménage. Jean Valjean fait l’aumône à un mendiant. Il croit avoir vu Javert. Quelques soirs plus tard, un homme passe près de sa chambre. La vieille propriétaire lui dit qu’il y a un nouveau locataire. Jean Valjean sort alors en plein jour avec Cosette, il fait tomber une pièce d’argent.

Partie 5 : Le narrateur, auteur, s’excuse si le Paris qu’il décrit a changé, il est en exil et n’a pas vu les changements. Jean Valjean fuit à travers Paris avec Cosette sans savoir où il va. Il est suivi par des hommes de la police dont l’un est effectivement Javert. Jean Valjean profite de l’indécision des hommes qui le suivent pour fuir. Il traverse Paris et se rend rive droite, il pense être tranquille quand il revoit les quatre hommes qui le cherchent. Il se faufile dans une petite rue en espérant ne pas avoir été vu. Il est poursuivi dans les rues de Paris. Il se retrouve dans une impasse : derrière lui, Javert été ses hommes ; devant lui une sentinelle et sur le côté un mur qui fait barrage. Il est désespéré. Jean Valjean commence à examiner tout ce qu’il y a dans la rue pour trouver un moyen d’évasion. Cela n’est pas très concluant. Jean Valjean réussit à monter le mur avec Cosette grâce à ses ruses de forçat. Il était temps car Javert arrive à ce moment-là. Cosette n’a rien dit par peur de la Thénardier. Ils arrivent dans un jardin désert où ils se cachent. Ils entendent Javert et sa troupe ratisser les environs puis des chants qu’ils pensent venir d’anges. Ils tombent à genoux dans un moment de communion divine. Il donne sa redingote à Cosette pour la réchauffer et la rassure. Il explore, seul, le jardin. Il voit quelque chose qui l’épouvante à travers une fenêtre : un corps mort couché sur le sol ? Jean Valjean rejoint Cosette. Elle dort ? L’homme au grelot fait peur à Jean Valjean jusqu’à ce qu’elle se rende compte que Cosette est glacée et qu’elle respire faiblement. A ce moment-là, il ne pense plus qu’à la sauver. L’homme dans le jardin est en fait le père Fauchelevent. Il reconnaît Jean Valjean comme étant M Madeleine. Ils sont dans un couvent. Le père Fauchelevent accepte de les aider malgré les conditions étranges qui lui sont imposées. Javert a été promu à Paris après l’arrestation de Jean Valjean. Il a beaucoup hésité car les Thénardier, après avoir parlé de vol d’enfant, ont dit l’avoir confiée à son grand-père. Il a beaucoup hésité à appréhender Jean Valjean et une fois sûr de l’avoir pris il a voulu jouer et il a perdu.

Partie 6 : Description du couvent Petit-Picpus où est entré Jean Valjean lors de sa fuite. Aucun profane n’est autorisé à y entrer. Le narrateur va pourtant essayer d’y mener le lecteur. Explication des règles de vie des sœurs du couvent de Petit-Picpus, ces règles sont vraiment dures. Elles ont rendu quelques sœurs folles. Suite de la description des sévérités vécues au couvent ainsi qu’au pensionnat de jeunes filles qui y est accolé. Il y a aussi de la gaité grâce aux récréations où des petites filles viennent jouer. Réunion de quelques mots d’enfants qui font sourire. Les sœurs ont quelques distractions surtout interdites : lecture, manger des fruits, écouter avec plaisir un homme qui chante et chercher à savoir qui il est. Description du petit couvent qui réunit toutes sortes de religieuses. L’église est ouverte au public mais les religieuses sont placées afin qu’on ne les voie pas et qu’elles ne voient rien. Description de quelques sœurs. Les pensionnaires sont mieux logées que les sœurs. Description de l’emplacement du couvent dans de très vieilles rues parisiennes. Le narrateur s’attarde sur une centenaire qui a vécu au petit couvent. Le narrateur nous raconte la création du couvent rue du Temple qui est très différent de celui de Petit-Picpus. Le couvent est au XIXe siècle en train de mourir : il y a moins de sœurs à cause de la crise de l’église. Le narrateur veut raconter en disant la vérité et en dénonçant l’hypocrisie.

Partie 7 : D’après le narrateur, le couvent et donc la religieuse est pour l’homme le filtre qu’il pose sur l’infini du monde. Le narrateur explique la fin des couvents par le fait qu’ils empêchaient le progrès. Critique de l’église qui cherche à détourner les faits. Il faut combattre le monachisme qui crée des parasites. Il faut éclairer l’ombre sans être extrême car la vérité est le juste milieu.  Le couvent pourrait être un lieu idéal basé sur la république et sa devise : liberté, égalité et fraternité mais il semble y avoir un problème : l’activité des couvents. La prière est un souci car elle entretient le miracle alors que le progrès veut qu’on l’explique. Le narrateur n’est pas contre la communication avec Dieu mais elle doit avoir un sens d’après lui. Il n’est pas pour une façon de prier, toutes sont bonnes tant qu’elles sont sincères. Il critique les philosophies athées et nihilistes. Il prouve l’existence de Dieu. Le couvent est un lieu de contradiction dont on peut critiquer certains aspects sans jamais se moquer. Le narrateur admire la foi des sœurs car il ne l’atteint pas comme elles.

Partie 8 : Le père Fauchelevent décide d’aider Jean Valjean qu’il croit toujours être M Madeleine peu importe comment. Jean Valjean veut rester au couvent. Le père Fauchelevent lui explique que pour y rester il faut qu’il y entre avec l’autorisation des sœurs. Fauchelevent est demandé par la mère Innocente. Il lui fait part de ses difficultés et demande à celle-ci s’il peut recevoir l’aide de son frère. Elle ne répond rien mais lui demande une barre de fer comme levier. La révérende mère, mère Innocente, veut que Fauchelevent enterre la mère Crucifixion sous l’autel alors que c’est interdit par les lois de salubrité. Il va s’occuper du cercueil vide. Mère Innocente dit à Fauchelevent de faire venir son frère et sa fille c’est-à-dire Jean Valjean et Cosette. Le père Fauchelevent dit à Jean Valjean que tout est arrangé, il faut juste le faire sortir. Jean Valjean va prendre la place de la sœur morte. Fauchelevent hésite, il a peur que quelque chose tourne mal mais il n’y a pas d’autre solution. Le plan marche à merveille jusqu’à l’arrivée au cimetière. Le fossoyeur que connaissait Fauchelevent est mort. Il ne sait pas comment il va pouvoir Jean Valjean de la bière. Jean Valjean, enfermé dans le cercueil, a confiance. Il sait que tout finira bien. Lorsqu’il entend la terre le recouvrir, il perd connaissance. Fauchelevent réussit à se débarrasser du fossoyeur en lui volant sa carte. Celui-ci, par peur de l’amende, s’en va. Fauchelevent libère Jean Valjean, il a eu très peur car il l’a cru mort. Jean Valjean et Cosette sont acceptés au couvent. Fauchelevent a gagné l’admiration de tous à Paris comme à Rome mais il n’en sait rien. Ils vivent heureux dans le couvent et Jean Valjean redevient bon. Il compare souvent le bagne au couvent et réalise que tout ce qu’il a fait pour sortir de l’un il l’a refait pour entrer dans l’autre.

Livre 3 : Marius

Partie 1 : Description des gamins de Paris qui courent dans les rues mais sont innocents dans l’âme. Le gamin de Paris est quelqu’un d’enjoué, qui connait bien la capitale et aime y jouer car les rues, c’est la liberté. Le gamin de Paris a un gout littéraire peu académique. Le narrateur compare celui-ci à Rabelais enfant. Il n’y a que Paris pour accepter badauds et gamins. Les gamins en devenant adultes peuvent devenir dangereux ? Les gamins aiment aussi flâner en solitaire dans les environs de Paris. Description de ces environs. Les gamins de Paris, même vagabonds, ne tombent pas dans le vice et le gouvernement a besoin d’eux sans qu’on sache pourquoi. Le narrateur explique que n’est pas gamin qui veut : il faut assister aux exécutions, être capable de grimper partout, être fort,… Le gamin a pour ennemi direct les sergents de la ville, il doit tous les connaitre. Il n’y a que deux choses qu’il veut sans les atteindre : renverser le gouvernement et recoudre son pantalon. Beaucoup d’hommes célèbres étaient des gamins de Paris. Ils jouent beaucoup parce qu’ils sont malheureux. Paris contient toutes les grandes villes et l’histoire. Le narrateur sous-entend que la guillotine est nécessaire ? Paris semble être le centre du monde : elle fait la mode mais c’est aussi elle qui amorce le progrès et la liberté avec la Révolution. Ce sont les faubouriens, représentés par les gamins, qui font la race parisienne, cette même race que les philosophes ont voulue éclairer pour aider le progrès. Présentation de Gavroche qui est un gamin de Paris. Il a des parents mais est quand même orphelin car il est mieux dans la rue. Il vit à la maison Gorbeau. Ses parents sont les Thénardier ?

Partie 2 : Présentation de M Gillenormand, vieillard étrange et pauvre. Il bat sa fille et considère qu’il a du discernement en toute chose. Description de son appartement. C’est un homme de gout resté bloqué au temps du Directoire. C’est un homme sans-gêne qui critique tout et parle de façon inappropriée même devant les femmes car il pense avoir du génie. Il espère vivre cent ans mais a en horreur la révolution et espère ne jamais devoir en revivre une. Il a dû ruser pour ne pas être guillotiné. Il est pauvre car il a laissé sa femme gérer sa fortune alors qu’il la délaissait. Il ne tient pas compte des gens qui l’entourent : les serviteurs portent le nom de leur région d’origine et les servantes s’appellent toutes Nicolette. C’est malgré tout un homme bon qui accepte de payer pour l’éducation de deux garçons qui ne sont pas de lui mais à l’une de ses servantes qui a été renvoyée. Son plus grand désespoir est d’avoir un gendre qui a été soldat sous Napoléon. Il a gardé les habitudes du XVIIIe siècle ce qui explique qu’il ne reçoit personne avant cinq heures du soir. Présentation de Mlle Gillenormand, fille ainée de Luc-Esprit qui vit toujours avec lui et entretient la maison. C’est une vieille fille très prude et douce. Ils vivent aussi avec Marius, fils de la deuxième fille de M Gillenormand, elle-même décédée.

Partie 3 : M Gillenormand est reçu voire sollicité dans tous les salons royalistes car il a de l’esprit. Il vient toujours accompagné de sa fille et de son petit-fils que tous trouvent mignon et plaignent car fils d’un capitaine de Napoléon. Présentation du parcours militaire de Georges Pontmercy et de sa déchéance. Il vit à Vernon, fier de son passé mais enfermé dans son jardinage. Il est le père de Marius qu’il a laissé à M Gillenormand afin d’éviter qu’il ne soit déshérité. Marius est un enfant triste et grave car il a grandi au milieu des ultras. Le narrateur nous donne une idée précise de leurs opinions. Il fait son droit et grandit tout en contradiction sans réellement apprécier ni aimer personne. Marius est appelé auprès de son père car il est mourant. Il arrive trop tard mais ne ressent pas la moindre tristesse. Il ne connaissait pas son père et ne pouvait donc pas l’aimer. Son père lui demande de prendre soin de Thénardier s’il le rencontre. Un vieil homme, M Mabeuf, raconte à Marius combien son père l’aimait sans savoir qu’il est le fils de Pontmercy. En rentrant, Marius demande à son grand-père le droit de s’absenter quelques jours. Marius cherche alors à connaitre son père. Il finit par l’admirer et change de camp politique. Il idolâtre Bonaparte. Il s’éloigne de son grand-père et de sa tante sans qu’ils ne se doutent de quelque chose. Il a cherché les Thénardier mais ceux-ci ont fait faillite et ont disparu. Marius demande un nouveau congé ce qui intrigue sa tante. Elle confie à son neveu, Théodule, la tâche de suivre Marius. Celui-ci accepte. Marius achète des fleurs pour la tombe de son père. M Gillenormand et sa fille finissent par découvrir la passion secrète de Marius. Il y a une grosse dispute entre les deux hommes et le grand-père finit par chasser son petit-fils car il ne partage pas les mêmes opinions politiques. Que va devenir Marius ?

Partie 4 : Présentation des amis de l’A B C qui prônent le progrès et l’élévation du peuple. Présentation de ses membres les plus importants. Ils sont tous très différents mais croient en la même chose. Marius rencontre Lesgles qui l’a sauvé de la radiation en se faisant radier à sa place. Marius ne sait pas comment le remercier. Il va aller loger chez Courfeyrac. Marius est initié aux amis de l’A B C. il y est perdu car aucune idée ne semble fixée et il sent que cela bouleverse les siennes encore toutes récentes. Marius assiste à de nombreuses discussions qu’elles soient philosophiques, politiques voire même amoureuses. Les amis de l’A B C ne sont pas toujours d’accord entre eux. Marius se laisse aller à une défense enflammée de Bonaparte à laquelle Combeferre répond que la liberté est plus grande que Napoléon. Enjolras prône avec ses amis la république et non pas l’empire. Marius est entre deux croyances qui lui semblent impossible à concilier. Il vend tout ce qu’il a, quitte l’hôtel où il est et refuse l’argent de sa tante : il va se débrouiller seul.

Partie 5 : Marius vit dans la misère. Il refuse toujours l’argent de sa tante. Il finit par être reçu avocat. Marius s’installe à la maison Gorbeau et suite à des années d’acharnement a fini par régler sa vie de misère. Il arrive même à faire des économies. Son plus grand rêve est de retrouver les Thénardier pour les aider à sortir de la misère et ainsi payer la dette de son père. Marius manque à son grand-père même s’il a trop de fierté pour le dire. Marius pourrait vivre mieux mais il aime sa liberté et pouvoir rêver tout au long de la journée. Il n’a que deux amis : Courfeyrac et M Mabeuf qui lui a révélé qui était vraiment son père. Description de M Mabeuf et de sa passion pour les livres et les plantes. Il n’a que deux amis : son libraire et Marius. Sa servante aime aussi lire c’est pourquoi il l’a appelée Mme Plutarque. Il connait beaucoup de malheurs mais s’y résigne. Marius est devenu un rêveur. Il a gardé ses opinions mais a perdu ses colères. Il paye le loyer de ses voisins sans les connaitre pour éviter leur expulsion. Mlle Gillenormand veut remplacer Marius par Théodule. Elle l’introduit chez son père alors qu’il est en colère contre les républicains. Théodule l’approuve du début à la fin et se fait traiter d’imbécile.

Partie 6 : Marius, quoique beau fuit les femmes à cause de sa pauvreté. Il n’y en a que deux qu’il tolère : sa logeuse et Mlle Lanoire, surnom donné par les étudiants à la fille du Luxembourg toujours avec son père qui ne parle à personne sauf à lui. Est-ce Jean Valjean et Cosette ? Marius retourne au parc du Luxembourg après six mois d’absence. Le couple père-fille est toujours là mais il y a un grand changement : la fille est devenue belle. Un jour, lors d’une promenade ordinaire, Marius croise le regard de la jeune fille. En rentrant, il est bouleversé car il va au Luxembourg avec ses vêtements de tous les jours. Le lendemain, il enfile son beau vêtement et va à sa promenade qui n’a rien d’habituel. Il rougit ou pâlit quand il passe près du banc et s’inquiète de ce que peut penser M Leblanc et Mlle Lanoire. Il en oublie d’aller diner. Il revit le même scénario pendant deux semaines : il s’habille et va au Luxembourg s’asseoir sur un banc. Elle lui semble toujours plus belle. Un jour le père et la fille marchent dans le Luxembourg et se dirigent vers Marius. Arrivée à sa hauteur, elle le regarde avec douceur. Marius est fou amoureux et sa passion se libère : il est comme fou, ses amis trouvent le cas sérieux. M Leblanc commence à se rendre compte de quelque chose cat Marius a fait de nombreuses erreurs. L’amour semble partagé. Il trouve un mouchoir qu’il pense à elle mais qui appartient à son père. « U.F. » comme Ultime Fauchelevent, nouvelle identité de Jean Valjean ? Un jour le vent soulève la robe de la jeune femme. Marius devient fou de jalousie alors qu’il n’y avait personne et boude sa bien-aimée. C’est leur première dispute alors qu’ils ne se sont jamais parlé. Sa passion grandissante devient dévorante et folle. Marius qui en veut toujours plus suit sa belle. C’est sa troisième erreur. M Leblanc l’a vu. Au bout de quelques jours, il ne les voit plus au Luxembourg ni chez eux : ils ont déménagé sans donner d’adresse.

Partie 7 : Explication de ce qu’est le troisième dessous à Paris, équivalent des enfers. Le mal est fait de l’ignorance et provoque les crimes. C’est cette ignorance que combattent la philosophie et le progrès ? Description des quatre voyous qui terrorisent le troisième dessous de Paris. Ils sont tous plus dangereux les uns que les autres. Les quatre bandits sont sur tous les coups qui rapportent. Ces gens-là existent dans toutes les sociétés, ils en sont l’ombre. Pour s’en débarrasser, il faut de la lumière, beaucoup de lumière.

Partie 8 : Marius vit très mal la disparition de la jeune femme, il devient solitaire et triste. Un jour il croit voir M Leblanc mais quand il se décide à le suivre, l’homme a disparu. Il se fait heurter par deux jeunes filles qui ont échappé aux gendarmes. Il ramasse un paquet qu’elles ont fait tomber mais ne les retrouve pas pour leur rendre. Il regrette encore ses six mois d’amour. Il ouvre le paquet dans l’espoir de pouvoir trouver où le rapporter. Il ne contient que des lettres de demande d’argent adressées à de hauts personnages. Le lendemain, une jeune fille vient le voir chez lui. La jeune fille lui donne une lettre pour faire la charité. Il lui rend les autres lettres, il comprend qu’elle n’a pas toujours été laide et pauvre, elle a de l’éducation. Il lui donne tout ce qu’il a. Marius s’en veut de ne pas avoir vu la misère de ses voisins. Il va les espionner pour en savoir plus et peut-être les aider. Marius voit la misère à l’état pur. L’appartement de ses voisins est sale. Ils semblent tous oisifs sauf le père qui écrit les lettres. Les parents ont dû s’aimer mais la pauvreté les a éloignés. Au moment où Marius allait arrêter d’espionner, la fille ainée revient en prévenant qu’un philanthrope arrive. Le père fait toute une mise en scène pour passer pour encore plus pauvre qu’il ne l’est. Le père espère que l’homme va bien venir car il a cassé sa fenêtre à cause de lui. Marius croit rêver quand il voit la femme qu’il aime entrer avec M Leblanc. Jondrette joue la comédie et accentue leur pauvreté pour avoir plus de son bienfaiteur. Il a l’impression de le reconnaitre. Celui-ci va revenir avec plus d’argent pour cette famille misérable. Marius ne veut pas perdre à nouveau la jeune femme mais il n’a pas l’argent pour la suivre. Il voit Jondrette parler avec un voyou considéré comme dangereux mais n’y prête pas attention. Marius est en colère contre l’ainée de Jondrette qu’il juge responsable de son malheur. Elle ne veut pas qu’il ait du chagrin, elle lui propose ses services. Il lui demande de trouver l’adresse de M Leblanc et de sa fille. En est-elle jalouse ? Jondrette dit avoir reconnu son bienfaiteur. Marius s’empresse d’écouter. La révélation de Jondrette à sa femme met celle-ci dans une colère noire : elle n’ose pas y croire. Jondrette avoue à sa femme qu’il a un plan horrible : il va dépouiller leur bienfaiteur ou l’éliminer. Marius décide qu’il doit faire quelque chose pour empêcher Jondrette de mener à bien son guet-apens. Il va se rendre au commissariat. Il explique toute l’affaire à Javert. Celui-ci le met à profit et lui demande de donner l’alerte quand l’affaire aura commencé. Courfeyrac surprend Marius qui suit Jondrette. Il se presse de rentrer pour ne pas être enfermé car il a laissé sa clé à Javert. Marius entend Jondrette rentrer et régler les derniers détails. Il se cache sous son lit quand l’ainée vérifie qu’il est parti. Le coup ne va pas tarder à avoir lieu. Marius reprend son observation, Jondrette donne de nouveaux ordres à sa femme : elle doit accueillir et donner confiance à M Leblanc. Marius a failli être découvert quand il a armé son pistolet. Arrivée de M Leblanc. La femme de Jondrette a renvoyé le fiacre. Celui-ci donne l’argent et s’installe. Marius est rassuré par son pistolet et espère avoir enfin ses réponses. M Leblanc commence à avoir des doutes quand il voit les quatre hommes qui bloquent la sortie. Jondrette fait mine d’être misérable et de vouloir vendre un tableau. D’un coup, il devient terrifiant et demande à l’autre s’il ne l’a pas reconnu. Marius ne sait que faire : respecter la volonté de son père ou suivre son amour ? Le prisonnier tente de fuir, puis fait croire qu’il coopère mais roule les brigands. Avant que ceux-ci ne le tue, Marius ruse pour qu’ils s’échappent. Javert entre dans la chambre. Javert fait peur aux bandits qui se rendent. Il libère la victime. Au moment où il verbalise, il demande à voir le prisonnier mais celui-ci a disparu par la fenêtre.  Gavroche arrive et trouve porte close. Il apprend que toute sa famille a été arrêtée et cela ne lui fait ni chaud ni froid, il repart dans les rues de Paris en chantant.

Livre 4 : L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis

Partie 1 : La révolution de 1830 était magnifique, elle est même saluée par ses ennemis car elle n’a pas fait couler le sang des Bourbons. Le travail des sages est de faire coïncider fait et droit. Le narrateur montre à quel point les sages doivent être vigilants pendant une révolution car les habiles, c’est-à-dire les hommes d’état, arrêtent le progrès en marche c’est comme cela qu’après la révolution de juillet, Louis-Philippe s’est retrouvé roi. La résistance a protesté et s’est retirée. Présentation de Louis-Philippe. C’est un homme plein de contradictions : roi et pourtant bourgeois. Il a été aimé et critiqué. Le narrateur le considère comme un bon roi. Le narrateur explique comme, même pas deux ans après la révolution, le climat en France se charge à nouveau d’électricité. Il explique les principes du socialisme : produire et répartir les richesses. Le gouvernement garde le faubourg Saint-Antoine à l’œil car la révolution y bourdonne. La police ne sait pas comment réagir, il y a des réunions secrètes et d’autres publiques. Les faubouriens, déjà présenté comme dangereux, vont prendre les armes. Enjolras envoie chacun des membres des amis de l’A B C prévenir et préparer leurs alliés pour la révolution. Il confie difficilement la tache de la barrière du Maine à Grantaire. Quand Enjolras s’y rend pour vérifier, celui-ci joue aux dominos…

Partie 2 : Marius, après l’arrestation, a déménagé et est allé vivre chez Courfeyrac à qui il emprunte de l’argent pour le faire parvenir à Thénardier. Il vit à nouveau dans la misère à quoi s’ajoute le fait qu’il ne travaille presque plus. Il ne pense qu’à Elle et erre dans Paris. Javert n’a pas si bien réussi son coup. Les filles sont libérées. Quel coup a tenté de mettre en place Brujon ? Quel est le lien entre Magnon et Eponine ? Pourquoi le mauvais coup a-t ‘il été avorté ? M Mabeuf est toujours plus pauvre. La misère l’a éloigné de tous même de Marius. Un soir, une fille lui arrose son jardin, elle se dit le diable et cherche Marius. Il lui dit d’aller au champ de l’Alouette. Etait-ce un esprit ? Marius se reproche sa paresse. L’apparition de M Mabeuf était en réalité Eponine ? Elle a trouvé la rue de Mlle Lanoire. Elle lui redonne espoir. Que veut-elle de Marius ?

Partie 3 : Le narrateur nous parle de la maison rue Plumet. M Leblanc était bien Jean Valjean. Le narrateur nous explique pourquoi ils ont quitté le couvent : Jean Valjean trouvait égoïste de forcer Cosette à renoncer à une vie qu’elle ne connaissait pas. Il a meublé la maison et a fait de Cosette la maitresse de celle-ci. Il a été fait soldat de la garde nationale. Quand il sort avec Cosette, il a l’air d’un homme posé sinon il s’habille comme un ouvrier. Il a atteint 60ans. Description du jardin qui entoure la maison rue Plumet. Il est laissé à l’abandon mais la vie s’y développe tout de même. Elle est presque plus belle ainsi. Cosette aime ce jardin où jeu et rêverie se mêlent. Elle aime Jean Valjean comme un père et prend soin de lui. Ils ne parlent jamais de Fantine. Cosette prend conscience de sa beauté et devient coquette. Cela effraye Jean Valjean qui voudrait la garder auprès de lui de façon exclusive. Il voit déjà les ravages de la beauté sur le caractère de Cosette. Cosette est tombée amoureuse de Marius au premier regard. Elle ne sait pas ce qu’est l’amour à cause de son éducation religieuse mais ne conçoit pas que cela puisse être mal. Jean Valjean a peur de perdre sa Cosette. Il souffre en silence tout comme elle. Il déteste Marius car il tourne autour de sa fille. Le père et ka fille, si heureux d’être ensemble avant, souffrent maintenant  en silence l’un à côté de l’autre. Jean Valjean redevient sombre quand il pense à Marius. Jean Valjean est le plus désespéré des deux. Il envie les jeunes hommes qu’il s’imagine que Cosette regarde. Un jour, lors d’une promenade matinale, ils croisent un convoi de forçats. Cela perturbe Jean Valjean et effraye Cosette. Il veut lui faire oublier cette vision en l’emmenant à des fêtes publiques sans succès.

Partie 4 : Jean Valjean a réussi à fuir mais a été blessé. Cosette le soigne et ils retrouvent leur complicité passée. Il n’a pas parlé des Thénardier à celle-ci. Il est rapidement sur pied. Gavroche a faim. Il veut voler une pomme chez M Mabeuf mais il entend une conversation avec mère Plutarque qui montre leur misère. Il se cache quand il entend Montparnasse arriver. Celui-ci est pris à son propre jeu. Jean Valjean lui a expliqué les risques d’une vie de vol et lui a donné sa bourse. Bourse que Gavroche a volée et lancée à M Mabeuf.

Partie 5 : Cosette, avec l’arrivée du printemps, oublie son chagrin. Elle jette son dévolu sur un autre homme ? Il s’agit de Théodule Gillenormand, cousin de Marius. Lors d’une absence de Jean Valjean, Cosette est terrifiée par des bruits de pas et une ombre dans le jardin. Quand elle raconte tout à son père, celui-ci semble soucieux mais la rassure quelques jours plus tard avec une démonstration qu’elle ne voit pas comme erronée. Cosette a très peur quand elle voit qu’une pierre a été déposée à l’endroit où elle était assise quelques minutes avant. Elle et Mme Toussaint se barricadent pour la nuit. Le lendemain, la curiosité l’emporte sur la peur, elle ouvre l’enveloppe cachée sous la pierre et lit le carnet. Le petit cahier contient un ensemble de pensées sur l’amour et le bonheur d’aimer. Est-ce à Marius ? Cosette est extrêmement touchée par ce qu’elle a lu. Elle sait que cela vient de Marius ? Cette lettre a ravivé sa flamme, elle méprise maintenant Théodule qu’elle trouvait beau auparavant. A la nuit tombée, Cosette va dans le jardin. Marius y entre. Ils s’avouent leur amour, s’embrassent une fois et parlent pour augmenter leur intimité.

Partie 6 : Les Thénardier ont donné leurs deux plus jeunes enfants à la Magnon pour que celle-ci touche encore l’argent de M Gillenormand car les siens sont morts. Quand Magnon et sa bande se font arrêter, les deux enfants errent de nuit dans la rue. Gavroche est un enfant généreux, il donne ou partage tout ce qu’il a. il prend sous son aile les deux petits de la Magnon sans savoir que ce sont ses frères. Il les héberge chez lui dans le ventre de l’éléphant, place de la Bastille. En pleine nuit, Montparnasse vient le chercher. Il a besoin de lui ? Le narrateur nous raconte l’évasion de Brujon et Gueulemer qui se passe bien, celle de Thénardier est plus complexe. Gavroche vient à leur aide. Personne ne le remercie, même pas son père. Ils veulent s’attaquer à Cosette et Mme Toussaint ?

Partie 7 : Le narrateur défens et définit l’argot comme la langue de la misère. Il parle des critiques qu’il a reçues en tant qu’auteur sur l’usage de l’argot. Il se défend en expliquant qu’on ne peut pas bien parler de la misère sans utiliser sa langue. Le narrateur dit que l’argot mérité d’être étudié car il fait partie de la littérature : il a une syntaxe, il a ses propres métaphores et pour finir elle évolue. L’argot est une langue secrète qui malgré la misère de ceux qui l’utilisent apporte la joie, l’amour et la liberté. Avant le peuple était misérable, maintenant il se réconforte avec des chants joyeux. La révolution, par son principe, a empêché et empêchera toujours une jacquerie. Il n’y a plus de révolte à craindre mais la misère d’un peuple est un véritable obstacle pour le progrès qui mène à l’idéal. Il faut éviter de répéter le passé.

Partie 8 : Cosette et Marius s’aiment de la façon la plus pure qu’il soit. Ils ne connaissent pas le plaisir de la chair. Il n’y a eu qu’un seul baiser. Ils s’extasient et s’apitoient sur les mêmes choses au même moment. Leurs rendez-vous sont réguliers : la nuit dans le jardin. Marius et Cosette ne savent plus ce qui se passe autour d’eux. Ils se sont fait des confidences d’amoureux. Ils se sont dit leur nom. Tout ce qui est mal est oublié et absorbé par leur bonheur. Leur bonheur est complet. Jean Valjean et Mme Toussaint ne se doutent de rien. Courfeyrac prévient Marius qu’il doit faire attention car il ne connait pas l’amour véritable. Pourquoi Marius est-il gêné de voir Eponine en se rendant chez Cosette ? Pourquoi ne lui parle- t-elle pas ? Eponine suit Marius. Elle garde l’entrée du jardin. Son père et ses amis arrivent pour dévaliser la maison mais Eponine ne les laisse pas passer et les prévient que s’ils essaient, elle les fera arrêter. Brujon décide qu’il faut laisser tomber. Le calme est revenu et il n’y a rien d’étonnant car il est normal que le noir ait peur du sinistre. Leur bonheur connait son premier obstacle : Cosette va partir avec son père. Marius revient à la réalité, il est un misérable et n’a rien à apporter à sa bien-aimée. Il a un plan ? Il veut aller voir son grand père ? Ils échangent leur second baiser. M Gillenormand faiblit car Marius lui manque. Il ne s’attend plus à ce qu’il revienne. Marius demande un entretien. M Gillenormand passe de la colère au bonheur. Marius veut se marier. M Gillenormand lui dit de faire de Cosette sa maitresse. Marius part, ne supportant pas l’outrage. M Gillenormand veut le rattraper mais c’est trop tard. Il tombe sans vie ?

Partie 9 : Jean Valjean a décidé de quitter Paris à cause de Thénardier et de l’agitation de la police. Cela devient trop dangereux. Alors qu’il rêve, assis au champ de Mars, un enfant lui jette un mot sur lequel il est écrit : « Déménagez ! ». Est-ce Eponine ? Marius erre, désespéré, dans les rues de Paris. Pourquoi a –t’il pris les pistolets confiés par Javert ? Il vole jusque chez Cosette mais celui-ci n’est pas au rendez-vous, la maison semble vide. Quelqu’un l’appelle en lui disant qu’on a besoin de lui. M Mabeuf a ramené la bourse au commissariat. Il descend de plus en plus dans la misère. Il vend ses livres un après l’autre jusqu’au dernier et perd au fur et à mesure des vente sa joie de vivre. Il se dirige vers les émeutes ?

Partie 10 : Différentes définitions du mot émeute sont données ainsi que des chiffres. Pour certains, elles sont nécessaires, pour d’autres elles sont un fléau. Le narrateur n’adhère à aucune de ces définitions. Le narrateur fait la distinction entre insurrection et émeute. Les émeutes sont néfastes alors que l’insurrection est synonyme de progrès. Le narrateur va s’attarder aux détails et à des événements moins connus de ces journées de juin 1832. Les républicains sont tous à l’enterrement de Lamarque qu’ils considèrent comme un grand homme. L’insurrection commence à ce moment-là quand ils rencontrent les dragons et que ça dégénère. Description de l’insurrection dans les différents quartiers parisiens. Les barricades sont rapidement montées comme sorties du sol. Le gouvernement hésite à réagir, il se méfie de la colère du peuple qui est irréversible. En temps ordinaire, Paris a l’habitude des émeutes, mais l’insurrection de juin 1832 fait peur.

Partie 11 : Gavroche vole un pistolet et se rend en chantonnant sur les lieux de l’insurrection. Il n’est plus avec les deux enfants qu’il avait hébergés. Il ne savait même pas qu’ils étaient ses frères. Gavroche continue sa route. Il écoute quatre commères médirent des républicains et de l’insurrection mais passe outre. Gavroche est un enfant au grand cœur. Le perruquier parle de l’empereur avec un ancien soldat. Gavroche, qui lui en veut d’avoir laissé les deux garçons à la rue, jette une pierre dans sa devanture. Gavroche rencontre les amis de l’A B C. il admire Bahorel. Rencontre avec M Mabeuf. Courfeyrac a voulu renvoyer M Mabeuf chez lui mais celui-ci, après avoir compris ce qui se passait, les a suivis voire précédés vers les barricades. Courfeyrac s’arrête chez lui pour prendre quelques affaires. Il est interpelé par quelqu’un qui veut lui parler. Il n’a pas le temps. L’homme le suit jusqu’aux barricades.

Partie 12 : Description de la rue de la Chanvrerie et du cabaret Corinthe, lieu de réunion des amis de l’A B C. Grantaire, Joly et Laigle refont le monde au cabaret Corinthe. Grantaire plaint les hommes. Ils ont beaucoup bu. Quand Laigle voit les autres amis de l’A B C courir dans les rues, il leur suggère de faire la barricade rue de la Chanvrerie. La barricade est très vite montée. La veuve Hucheloup est effrayée. Grantaire est ivre, Enjolras veut le chasser mais celui-ci s’endort. Les barricades sont montées. On tente de consoler la veuve Hucheloup. Gavroche a énormément d’énergie, il ne laisse personne se reposer. Il veut un fusil mais on rechigne à en donner un aux enfants. Les barricades terminées, Courfeyrac et Enjolras distribuent les cartouches et les rôles de chacun. Après cela, ils attendent. Le groupe fait de la poésie en attendant le combat. Ils récitent un poème amoureux. Seul le drapeau rouge est éclairé ce qui rend l’événement à venir encore plus terrible. Enjolras confie une mission à Gavroche. Il doit aller voir ce qui se passe autour des barricades car l’attente est longue. Avant de partir, Gavroche dénonce Javert comme mouchard. Celui-ci est arrêté et  ligoté, il sera tué avant la fin de la bataille. Le Cabuc, alias Claquesous, agent de police ?, a tué un homme dans les barricades. Enjolras l’a tué pour avoir déshonoré l’insurrection. Tous admirent sa façon de parler de l’avenir, du progrès et de la république.

Partie 13 : Marius accepte de rejoindre ses amis car il veut mourir : il avance jusqu’aux barricades à travers les balles sans s’en soucier. Le temps est aussi sombre que l’insurrection. La nature s’accorde aux problèmes de la république. Marius arrive à la barricade rue de la Chanvrerie. Il doute, pense à son père, à la guerre civile, à Cosette partie sans lui dire un mot. D’un coup, il se décide mais à faire quoi ?

Partie 14 : Gavroche revient et avertit que la bataille va commencer. La première attaque est rude. Le drapeau des révolutionnaires s’effondre mais personne, pas même Enjolras, n’envisage de monter sur la barricade pour le remettre. M Mabeuf, qui ne semble pas lui-même, prend le drapeau, monte sur la barricade, crie « vive la république ! » et se fait tuer. Enjolras se sert de cette mort héroïque pour remotiver les insurgés. On dégage le corps de M Mabeuf avec beaucoup de solennité. La barricade est prise. Gavroche et Courfeyrac vont mourir au moment où Marius arrive et tue leurs assaillants. Lorsqu’il a vu ses amis en danger, Marius n’a plus hésité. Il a été sauvé par un inconnu qui s’est sacrifié pour lui. Les hommes du gouvernement sont sur les barricades jusqu’à ce que Marius, splendide, menace de la faire sauter. Marius est fêté comme un héros et fait chef des insurgés. Il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Ils ont l’un des hommes des amis de l’A B C. Courfeyrac veut l’échanger contre Javert mais leur ami est fusillé ce qui signe la mort de Javert. Marius trouve le corps de celui qui s’est sacrifié pour lui. Il s’agissait d’Eponine. Elle est sur le point de mourir. Elle lui donne la lettre qu’on lui a confiée pour lui. Elle apprend à Marius que Gavroche est son frère. La lettre est de Cosette. Marius a deux buts : prévenir Cosette de sa mort et sauver Gavroche ? Il écrit à Cosette et confie la lettre à Gavroche pour l’éloigner des barricades.

Partie 15 : Jean Valjean a déménagé sous l’effet de la peur ? Il n’a pas remarqué le refus de Cosette et sa tristesse. Une fois à l’abri, il redevient calme même si Cosette boude encore. Quand il voit sur le buvard de celle-ci la trace de la lettre pour Marius, il devient fou et plein de haine. Il ne veut pas perdre sa Cosette. Pourquoi veut-il savoir où l’on se bat ? Jean Valjean est assis devant chez lui, immobile et désespéré. Gavroche arrive avec la lettre, il la confie à Jean Valjean qui a rusé en disant qu’il l’attendait pour Cosette. Gavroche repart aux barricades. Jean Valjean lit la lettre, il est heureux car son problème se résout tout seul avec la mort de Marius. Pourquoi se dirige - t’il alors vers les halles, armé, habillé en garde national ? Gavroche ne se fait pas discret. Il a failli être tué par les sergents du poste de l’Imprimerie Royale. Il a échappé aux sergents et aux balles et doit faire un détour pour aller aux barricades.

Livre 5 : Jean Valjean

Partie 1 : Le narrateur nous présente deux des plus fameuses barricades françaises. Elles ont eu lieu en 1848. Barthélemy, chef de l’une d’elle, n’avait qu’un drapeau : le noir. Pendant la nuit, la barricade est renforcée, les armes sont remises en état, le cabaret et la place sont nettoyés. Enjolras est triste car il a tué un homme. Les autres parlent philosophie en attendant les combats. Il n’y a plus rien à manger et Enjolras a interdit l’alcool. Les insurgés sont persuadés de gagner jusqu’au retour d’Enjolras qui annonce l’abandon du peuple et l’attaque imminente. Les insurgés se battront jusqu’à la mort. Enjolras n’accepte pas que tous meurent pour rien. Il veut sauver quelques hommes. Le discours de Combeferre combiné aux ordres d’Enjolras et à la prière de Marius décide les hommes à accepter le vote. Il y a cinq hommes pour quatre costumes. Le cinquième tombe du ciel. C’est Jean Valjean qui l’a donné. Pourquoi est-il là ? Enjolras est un homme de parole, il croit à la république et au progrès. Il sait que leur combat apportera plus de chances à l’avenir. Tous l’écoutent en silence car il marmonne plus pour lui-même qu’il ne parle. Marius ne se pose pas de questions sur la présence de Jean Valjean. Javert demande à être tué ou au moins à avoir à boire et à être étendu. Javert reconnaît Jean Valjean parmi les insurgés. Le combat s’annonce difficile, les insurgés se préparent. Le gouvernement a pris un canon. Tous parlent de celui-ci et des dégâts qu’il peut faire. Gavroche est de retour. Marius est fâché du retour de Gavroche, il doute que la lettre soit arrivée. Gavroche leur dit qu’ils sont cernés. L’attaque suivante fait deux morts et trois blessés. Enjolras verse une larme à l’idée de devoir tuer le jeune sergent mais le devoir est le devoir. Jean Valjean ne prend pas part au combat, il leur fournit un matelas et va même le chercher en dehors de la barricade malgré les coups de feu. Cosette se réveille. Marius lui manque, elle est persuadée qu’il va lui revenir. Elle ne se doute pas du danger que courent son amant et son père. Quel effet le nid d’oiseau a - t’il sur elle ? Les assaillants désespèrent car les insurgés ne ripostent pas. Jean Valjean fait peur à deux sentinelles sans pour autant les tuer ce que les autres ne comprennent pas. Tout un régiment de la garde nationale est décimé car ils n’ont pas suivi les ordres. Enjolras n’apprécient pas d’avoir gâcher des munitions. A moins d’être suivis par le peuple, ils sont morts. Les insurgés reprennent espoir quand Paris s’éveille et que le peuple semble bouger. Les petites tentatives sont très vite maîtrisées. Le désespoir reprend les insurgés. Ils vont mourir le ventre vide. Bossuet admire Enjolras car lui ne se bat pas pour une femme. Enjolras murmure alors le mot « patrie ». Les assaillants apportent un second canon. Enjolras autorise les insurgés à répliquer. Ils n’auront bientôt plus de munitions. Gavroche a tout entendu. Gavroche sort de la barricade pour voler des cartouches aux morts du début. Il passe inaperçu mais au lieu de retourner à la barricade quand il est vu, il continue à chanter et à voler au milieu des balles. Il finit par payer de sa vie. Les frères de Gavroche errent dans le parc du Luxembourg alors que celui-ci est fermé. Ils ont très faim. Le bourgeois donne la brioche de son fils aux cygnes plutôt qu’aux enfants qu’il a pourtant vus. Les enfants récupèrent la brioche une fois le bourgeois parti. Les combats se rapprochent ? Marius a sauté hors de la barricade pour récupérer le corps de Gavroche. Combeferre a fait de même pour les cartouches. Marius a été blessé mais n’a rien remarqué car il est obnubilé par ce que va lui dire son père quand il sera mort. Il est midi. Le gouvernement va donner l’assaut. Enjolras donne ses derniers ordres. Jean Valjean demande Javert en récompense. Il l’obtient. Marius donne l’alerte. Jean Valjean fait sortir Javert de la barricade, le libère, lui donne toutes les informations pour le retrouver et tire dans le vide pour être crédible. Marius, qui avait reconnu l’inspecteur de police a des remords de ne pas être intervenu. Les insurgés sont abandonnés par ce peuple ce qui change leur acte en émeute critiquée ? Il s’agit d’une préparation à la suite. Le progrès se fait étape par étape. Les insurgés n’ont rien contre Louis-Philippe mais c’est encore un roi et ils ne peuvent pas l’accepter. Les insurgés sont des héros qui n’abandonnent pas. Tous les amis de l’A B C sont tués sauf Enjolras et Marius, qui même s’il est blessé résiste et tue beaucoup d’assaillants.  Ils sont comparés aux hommes combattant à Troie. Les assaillants finissent par passer la barricade. Les insurgés entrent dans le cabaret, c’est la dernière étape du combat avant la mort : ils ne sont plus des hommes mais des animaux. Marius est resté à l’extérieur, il a été fait prisonnier ? Les assaillants réussissent à pénétrer dans le cabaret, ils sont furieux. Enjolras va être fusillé. Sa grâce force le respect. Grantaire, que le silence a réveillé, meurt aux cotés d’Enjolras. Jean Valjean ne s’est pas battu, il a aidé les blessés et défendu la barricade sans jamais tuer. C’est lui qui a tiré Marius de là. Son art de l’évasion l’a encore sauvé, ils sont dans un souterrain.

Partie 2 : Description des égouts de Paris, partie souterraine et immonde de la grande ville. Paris perd des millions dans ses égouts. Les égouts ont un rôle historique dans Paris, ils ont protéges les hommes poursuivis par la justice que ceux-ci soient bons ou mauvais. Les égouts de Paris sont mal famés, personne ne les entretient et la police n’ose pas y pénétrer. Un seul homme, sous Napoléon, a eu le projet de les visiter : Bruneseau. A son époque, Bruneseau a fait nettoyer et a identifié une grande partie des égouts parisiens. L’égout actuel est propre grâce au travail de Bruneseau. Le narrateur précise que cela reste des égouts. Ils sont construits au fur et à mesure, il s’étend sous tout Paris. Descendre dans les égouts c’est descendre dans les bas-fonds. Il représente la maladie et le vice qui menacent Paris ?

Partie 3 : Jean Valjean porte Marius, toujours vivant, à travers les sombres couloirs des égouts de Paris. Il ne sait ni où il est ni où il va. A un moment, il voit son ombre, se retourner et voit une dizaine de silhouettes derrière lui. Les hommes sont des agents de police chargés de fouiller les égouts au cas où des insurgés s’y cacheraient. Ils n’ont pas vu Jean Valjean. Celui-ci s’est collé à un mur. Après leur départ, il n’ose plus bouger. Le narrateur dit que même en période troublée la police fait son travail. On suit un policier qui fil un voleur. Celui-ci lui échappe grâce à une clé qui ouvre un accès aux égouts. Le policier reste devant la grille. Il attend quelque chose ? Jean Valjean reprend sa route. Il est très fatigué et ne sait pas où il est. Il regarde Marius avec haine. Pourquoi l’a-t-il sauvé ? Le narrateur nous dit que Jean Valjean a un bon instinct, il prend le bon chemin pour sortir des égouts. Le narrateur explique ce que sont les « fontis », comment ils se forment et à quel point ils sont dangereux. Ce sont des sables mouvants. Jean Valjean doit traverser un fontis. Il porte Marius à bout de bras. Celui-ci est toujours inconscient. Il a failli mourir mais à réussir  sortir de la fange. Il tombe à genoux, exténué. Jean Valjean est épuisé. Il voit la lumière du jour et se sent revivre. Arrivé à la grille, il perd tout espoir, elle est fermée à clé. Est-il à l’endroit où attend l’agent de police ? Jean Valjean est surpris par un homme aussi présent dans l’égout. Il s’agit de Thénardier. Celui-ci aide Jean Valjean à sortir contre un peu d’argent. Thénardier semble pressé de le faire sortir. En sortant, il tombe sur Javert qui attendait Thénardier. Il se rend sans discuter mais demande une faveur : ramener Marius chez son grand-père. Javert accepte ? Il ne tutoie plus Jean Valjean. Javert amène Marius à M Gillenormand, il le dit mort alors que ce n’est pas encore le cas ? Javert veut arrêter Jean Valjean, celui-ci demande une dernière faveur qui lui est accordée : rentrer une dernière fois chez lui. Javert mène Jean Valjean chez lui. Il paye le fiacre. Il dit à celui-ci qu’il l’attend en bas. Au moment où Jean Valjean regarde par la fenêtre, Javert n’est plus là. Le médecin est au chevet de Marius. Il n’a pas de blessures mortelles mais son évanouissement inquiète. M Gillenormand désespéré, peste contre son petit-fils, mort pour lui faire de la peine. Quand il voit Marius ouvrir les yeux, il est si heureux qu’il s’évanouit.

Partie 4 : Javert est troublé dans ses croyances. Il ne sait plus qui il est. Laisser libre Jean Valjean est totalement impensable et pourtant il le fait. Il préfère se suicider que de vivre avec ses doutes et le monde d’incohérences qui s’offre à lui.

Partie 5 : Boulatruelle cherche toujours le trésor de la forêt de Montfermeil. Il voit une silhouette qui ne lui est pas inconnue et il la suit. Il la perd de vue et quand il arrive à la clairière, il trouve une pioche et un trou vide. Marius est sauvé, il est en convalescence chez son grand-père. Celui-ci est heureux de le savoir sauvé. Marius ne croit pas au changement de comportement de son grand-père. Il ne pense qu’à Cosette. Il veut provoquer une crise familiale ?  Marius parle de Cosette et est étonné de la réponse de son grand-père. Celui-ci accepte tout. Ils tombent, émus, dans les bras l’un de l’autre. Cosette va venir voir Marius le jour même. Les retrouvailles entre Cosette et Marius sont pleines d’émotions. Ils ne sont pas seuls dans la pièce. Jean Valjean accepte le mariage et annonce que Cosette est riche. Cosette plait à M Gillenormand. Jean Valjean avait bien caché l’argent qu’il avait gagné en tant que M Madeleine à Montfermeil. Il a appris le suicide de Javert. Jean Valjean a réglé le problème de l’identité de Cosette aux yeux du monde et de la société. M Gillenormand la couvre de cadeaux et veut un mariage splendide. Ils sont tous heureux. Marius pense parfois à ses amis et à M Fauchelevent (nom toujours employé par Jean Valjean) sur la barricade. Il ne peut pas croire qu’il s’agissait du père de Cosette. Beaucoup de questions entraînent sa mélancolie mais son bonheur les surpasse et les efface. Marius tient à payer ses dettes à Thénardier et à l’homme qui l’a sauvé. Il ne retrouve aucun des deux. L’impassibilité de Jean Valjean face à ces recherches l’exaspère.

Partie 6 : Marius et Cosette se marient le 16 février 1833, le jour de mardi-gras. Ils croisent des roulottes de pantins déguisés. Sur l’une d’elle se trouvent Azelma et Thénardier. Celui-ci reconnaît Jean Valjean mais ne souvient plus qui il est. Il veut qu’Azelma en apprenne le plus possible sur ce mariage. Cosette et Marius sont heureux. M Gillenormand leur souhaite d’être heureux et leur conseille de ne jamais laisser filer le bonheur. Pourquoi Jean Valjean s’est –il éclipsé avant la réception ? Alors que tous fêtent le mariage, Jean Valjean est retourné dans leur ancienne demeure. Il ouvre la valise contenant les vêtements d’enfants de Cosette avec lesquels elle a quitté Montfermeil et se met à pleurer. Jean Valjean ne sait pas quoi faire : retourner auprès de Cosette et vivre heureux mais leur imposer son lourd passé ou s’éloigner et replonger dans les ténèbres ?

Partie 7 : Jean Valjean dévoile sa véritable identité à Marius. Celui-ci est choqué mais comprend mieux certaines choses. Cosette est un peu en colère de ne pas avoir pu assister à la conversation. Jean Valjean va partir. Marius accepte qu’il vienne voir Cosette tous les soirs. Après le départ de Jean Valjean, Marius se pose des questions. Les révélations changent-elles ses sentiments pour Cosette ? A-t-il bien fait d'autoriser le père à revoir la fille ? Il sent dans cet homme quelque chose de divin mais est écoeuré par le forçat.

Partie 8 : Première visite de Jean Valjean à Cosette. Celle-ci est en colère car il la vouvoie et ne veut plus qu’elle lui dise « père ». Il comprend qu’elle est heureuse et qu’il a fait son travail. Il part avec un adieu surprenant. Les visites de Jean Valjean sont régulières. Les gens expliquent son attitude en disant que c’est un original. Cosette et Marius mènent leur vie de couple dans un bonheur total.  Jean Valjean ne comprend pas les économies de Marius alors qu’ils sont riches. Il se sent éconduit par celui-ci de façon discrète. Quand il ne se présente pas, Cosette en est à peine affectée. Il fait dire qu’il sera absent quelques temps. Jean Valjean continue à faire le trajet sans plus jamais aller chez Cosette. Au fur et à mesure, il fait demi-tour de plus en plus tôt. Il est attristé par cette situation.

Partie 9 : Le narrateur pense qu’il ne faut pas accuser Marius qui pense faire ce qui est juste ni Cosette qui ne réfléchit pas aux conséquences. Ils veulent être heureux ensemble, voilà tout. Jean Valjean ne sort plus de son lit. Sa portière est inquiète. Le médecin qu’elle a fait venir dit qu’il meurt de l’absence de quelqu’un. Jean Valjean sent la mort venir. Le moindre mouvement lui est pénible. Il écrit à Cosette pour justifier sa fortune. Il se plaint de mourir sans la revoir une dernière fois. Marius reçoit la visite de Thénardier. Celui-ci veut lui parler de Jean Valjean contre récompense. Il fait comprendre à Marius, sans le vouloir, que Jean Valjean est un saint. Marius, en colère contre Thénardier, l’envoie en Amérique avec de l’argent. Marius prend Cosette avec lui et se précipite en fiacre chez Jean Valjean. Le jeune couple veut ramener Jean Valjean chez eux mais celui-ci sait que c’est trop tard. Il leur dit à quel point il les aime. Il meurt dans leurs bras. Description de la tombe de Jean Valjean ?

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Mérimée - Les âmes du purgatoire (19e siècle)

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Les âmes du purgatoire de Mérimée

Personnages principaux

  • Le narrateur
  • Don Juan de Marana, frère Ambroise
  • Le comte Don Carlos de Marana
  • La comtesse de Marana
  • Don Garcia Navarro
  • Perico
  • Dona Teresa de Ojeda, sœur Agathe
  • Dona Fausta de Ojeda
  • M le corrégidor
  • La capitaine Don Manuel Gomera
  • Modesto, don Pedro de Ojeda

Résumé

Le narrateur explique que même si les histoires sont les mêmes, chaque ville à son propre Don Juan. Le narrateur veut prouver que les deux ont existé et que c’est sacrilège à Séville d’en douter. Il va nous parler de Don Juan de Marana en racontant des histoires différentes de celle de Molière qui parle de Don Juan de Tenorio. Don Carlos est un homme bien, fier d’avoir un fils qui fera vivre sin nom. Don Juan est un enfant gâté déchiré entre un père qui le veut homme brave et une mère qui l’espère religieux. Don Juan est impressionné par un tableau de sa mère représentant les âmes du purgatoire, sa mère ne manque pas de lui expliquer que, pour éviter le purgatoire, il faut bien suivre la suivre la religion. Sa mère espère qu’il fera dire des messes pour elle quand elle ne sera plus là. Les appartements de son père sont un sanctuaire dédié à ses victoires militaires. Don Juan est partagé en deux. A 18ans, il est envoyé à Salamanque pour devenir un homme. Son père lui rappelle que l’honneur des Marana est important : mieux vaut mourir plutôt que de salir ce nom. Salamanque, ville étudiante, est une ville de débauche. Don Juan respecte les ordres de son père et sa libéralité lui fait de nombreux amis. Don Juan veut s’asseoir au plus près des professeurs. Son voisin le prévient que c’est la place de Don Garcia Navarro et que celui-ci à l’épée facile. Don Juan ne veut pas changer de place pour ne pas paraitre lâche. Arrivée de Don Garcia. Don Garcia fait un accueil chaleureux à Don Juan car leur père sont amis et qu’il veut qu’il en soit de même entre eux. Il se propose de lui faire visiter Salamanque. Perico raconte à Don Juan que Don Garcia aurait été sauvé de la mort par le diable. Il est interrompu par Don Garcia lui-même qui dit à Don Juan de ne pas l’écouter et de le suivre pour rencontrer ses amis autour d’un diner. Ils vont à l’église où se trouvent les sœurs de Ojeda. Garcia admet aimer l’ainée et conseille à Juan d’aimer la cadette. Garcia conseille à Juan de faire avancer ses affaires avec Teresa, lui a donné un billet à Fausta. Il en a toujours de tout prêts. Le repas, d’abord consternant pour Don Juan, lui fait voir la vraie vie étudiante : ils sont frères et ne doivent jamais se trahir mais peuvent tout se permettre avec les gens extérieurs à l’université. Don Juan fait un rêve étrange dans lequel il choisit d’border du côté de la belle femme plutôt que du vieillard, signe de sa future débauche ? Garcia semble intéressé par l’épée de Juan. Ils vont aller chanter la sérénade à leur belle. Garcia lui conseille de toujours le suivre. Il chante jusqu’au signal qui dit qu’on les écoute. A ce moment-là, il commence à converser. Malgré sa découverte de l’amour, une fois la glace brisée Don Juan sait se montrer éloquent. Les jeux de séduction reprennent tous les soirs. Don Cristoval veut prendre leur place mais Garcia refuse. Il va y avoir combat. Don Juan blesse mortellement Don Cristoval. Ils prennent la fuite. Don Juan a perdu son épée. Don Garcia n’hésite pas à aller récupérer l’épée de son ami. Ils doivent fuir et ne pas se faire prendre. Leur fuite est facilitée par un groupe d’étudiants qui les aide. L’épée qu’a prise Don Garcia n’est pas celle de Don Juan. Garcia rassure Don Juan, il s’occupe de ses affaires. Il accoste un prêtre et, sous couvert d’un conseil religieux, prétend que Don Juan a échangé son épée pour rendre service à un cavalier. Don Juan ne comprend pas la manœuvre mais laisse faire. Garcia a mis le prêtre de leur coté il sera leur témoin en cas de problème. Garcia conseille à Juan de rentrer pendant qu’il va aux nouvelles. Dona Teresa arrive chez Don Juan, cachée sous un voile. Elle lui dit son intérêt pour lui et lui rend son épée qu’elle a dissimulée aux hommes du corrégidor. Garcia annonce à Don Juan que leurs affaires vont bien grâce à la réputation de ce dernier et au tour de Teresa qu’il a surprise chez Don Juan. Ils peuvent retourner à leur vie d’étudiants. L’amour et la vanité effacent toute trace de culpabilité et de remords chez Don Juan. Après la rencontre avec les sœurs, Garcia et Juan font la fête. Ce dernier finit ivre pour prouver qu’il n’est pas un novice. Il est totalement tombé dans la débuche, fait sans arrêt la fête, courtise Teresa et l’obtient, pense à la suivante. Il vit comme ceux qui l’entourent. Il passe du temps avec Teresa mais ce qui lui semblait magnifique au début perd de son éclat comme la tâche qu’elle a dans le cou. Garcia et Juan sont lassés de leur sœur de Ojeda. Garcia propose de se les échanger. Il compare le dressage d’une femme à celui d’un cheval. Ils jouent leur maitresse aux cartes. Don Juan gagne Fausta. Garcia lui fait un billet sur lequel il lui dit de se donner à son ami. Garcia lui dit comment se comporter, Juan hésite un peu mais ce jeu l’excite beaucoup. Malgré ses hésitations, Don Juan se lance, Garcia l’aide et n’a aucun remord. Fausta ne comprend pas la présence de Don Juan à la place de Don Garcia. Fausta ne croit pas au billet écrit par Garcia, elle pense à une plaisanterie. Don Juan tente de la prendre de force, elle oublie sa pudeur et appelle à l’aide. Il n’arrive pas se sauver à cause de Fausta. Elle est tuée à la place de Don Juan, dans sa fuite il tue son père. Teresa, qui a tout vu, tombe évanouie. Juan se rend chez Garcia. Celui-ci lui dit de quitter la ville pour aller en Flandres afin de sauver sa vie. Ils quittent l’Espagne, s’arrêtent et profitent des plaisirs en Italie avant de rejoindre Bruxelles pour s’engager dans une compagnie, celle de Don Manuel Gomare. Ils se font vite remarquer pour leur bravoure. Ils reprennent leur vie de libertins sans accorder la moindre importance au mal qu’ils peuvent faire. Lors d’une bataille, Don Manuel Gomare meurt. Il fait de Don Juan son héritier. Il ouvre la bourse que lui a laissée le capitaine. Elle contient 60 pièces d’or. Ils vont jouer l’argent mais Don Juan retire 10 pièces pour faire dire des messes au nom du capitaine comme promis ce que ne comprend pas Garcia. Ils perdent tout même l’argent mis de côté. L’âme du capitaine est oubliée. Ils retrouvent le corps mutilé du capitaine. Don Juan se rappelle de sa promesse non tenue sans vraiment de remords. Le corps est enterré et un capucin dit quelques mots. Arrivée d’une nouvelle recrue : Modesto, homme intrépide mais solitaire. Garcia blasphème. Il ne croit ni à l’âme, ni à Dieu ni au diable contrairement à Don Juan qui croit aux âmes du purgatoire. Garcia est blessé. Il meurt en léguant ses maitresses à Don Juan, il ne veut pas que l’on voit cela comme une punition divine. Modesto disparait après la mort de Garcia : était-il l’assassin ? Pourquoi ? La mort de Garcia touche beaucoup Don Juan mais il retourne à Séville pour reprendre sa vie de libertin sur un plus grand terrain. Il pervertit la jeunesse andalouse. Il tombe malade et veut retourner au plus vite à sa vie d’excès. Pendant sa convalescence, il dresse la liste des femmes qu’il a séduites et se vante d’avoir roulé des maris de toutes catégories sociales. Un ami lui dit qu’il manque une religieuse à sa liste. Il promet de relever le défi sous un mois. Il cherche sa nouvelle proie dans les couvents de Séville. Il choisit sœur Agathe. Il est persuadé de l’avoir déjà conquise sans savoir qui elle est. Sœur Agathe laisse tomber son chapelet qu’il veut récupérer. Sœur Agathe est en fait Teresa, sa première conquête. Elle lui demande de l’oublier. Il lit son mot comme cela l’arrange. Il la prévient qu’il fera tout pour la sortir du couvent quitte à mourir et à devoir tuer. Teresa ne veut pas céder. Elle finit par accepter. Don Juan prépare tout pour son enlèvement. Il a même planifié l’assassinat du jardinier qui les a aidés. Il retourne au château de son enfance. Il ne dort pas de la nuit à cause du tableau de sa mère. La nuit suivante, il ne dort pas mieux mais ne se remet pas en question. Il part seul pour Séville afin de finaliser l’enlèvement de Teresa. Pendant l’attente, il assiste à une procession pour un enterrement. Le nombre des pénitents pique sa curiosité. Il demande à deux reprises qui l’on enterre. La réponse est toujours la même : Don Juan de Marana. Don Juan est effrayé. Les pénitents disent une messe pour son âme perdue. Les âmes du purgatoire sont venues le chercher sous l’apparence de Garcia et de Don Gomare. A son réveil, il est perdu et demande un chapelet et un confesseur. Il se confesse, passe la journée en prières, décide de se retirer du monde. Il partage sa fortune pour aider les pauvres et tente de convaincre ses amis libertins de quitter cette vie de débauche. Il écrit, dans son repentir, une lettre à Dona Teresa que le moine dominicain lui apporte. Cette lettre la tue car Don Juan ne l’a jamais aimée. Il devient l’exemple d’une conversion réussie. Arrivée de Modesto qui est en fait le frère de Teresa. Il ne visait pas Garcia. Il ne croit pas à la conversion de Don Juan. Il veut l’obliger à se battre mais Don Juan préfère mourir. Suite au soufflet reçu, Don Juan se bat et tue Don Pedro. Quand il comprend ce qu’il a fait, il est mortifié et va prévenir le supérieur qui cache toute trace du duel. Après l’incident, il fera pénitence pendant dix ans avant de mourir. On raconte partout son histoire et surtout celle de sa conversion.

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Stevenson - L'ile au trésor (19e siècle)

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L’île au trésor de Stevenson

Personnages principaux

  • M le chevalier Trelawney
  • M le docteur Livesey
  • Le narrateur Jim Hawkins
  • Le vieux marin Billy Bones
  • Chien-Noir
  • L’aveugle Pew
  • Joyce
  • Alan Gray
  • Hunter
  • Tom Redruth
  • Long John Silver
  • Le capitaine Smollett
  • Israël Hands
  • Ben Gunn

Résumé par parties

Partie 1 : Le narrateur va tout dire de l’ile au trésor sauf son emplacement. Tout commence à l’auberge de son père, L’Amiral Benbow, où un vieux marin s’installe semant presque la terreur. Seul le docteur Livesey ose le remettre à sa place. Le vieux marin demande au narrateur de la prévenir si un marin à une jambe arrive. Chien-Noir arrive et veut voir Billy. Jim a peur mais les laisse quand même seuls. La discussion finit en bagarre au couteau. Chien-Noir fuit, blessé alors que Billy tombe inconscient. Le docteur Livesey arrive juste à ce moment et soigne Billy avec l’aide de Jim. Il conseille au marin d’arrêter le rhum. Pourquoi dit-il ne pas être Billy Bones, nom pourtant tatoué sur son bras ? Décès du père de Jim. Billy n’écoute en rien les conseils du docteur. Il fait des confidences à Jim et a peur de la tache noire que l’aveugle lui transmet en forçant Jim à le conduire à lui. Il meurt brutalement pour avoir bu trop de rhum. Jim pleure car deux décès si rapprochés sont durs à supporter. Jim raconte tout ce qu’il sait à sa mère. Ils ont des ennuis. Ils vont chercher l’aide de leurs voisins qui ont trop peur d’accepter. Jim et sa mère retournent à l’auberge prendre ce que le marin leur doit. Sa mère veut être honnête ce qui retarde leur fuite. Ils n’ont pas pu aller très loin quand sa mère s’évanouit et qu’il entend des pas… Les brigands retournent toute l’auberge, ils ne sont pas à la recherche de l’argent mais d’un papier que feu le capitaine Flint aurait confié à Billy et qui les rendrait riches. Pew ne veut pas abandonner et se fait tuer à l’arrivée des secours. Les autres marins ont pu fuir. Jim pense avoir sur lui ce que Pew cherchait et veut le mettre à l’abri chez le docteur Livesey. Lui et sa mère sont ruinés. Jim arrive chez le chevalier Trelawney où se trouve le docteur. Il leur raconte son histoire. Ils connaissent Flint et l’étendue de ses richesses. Le paquet contenait son livre de compte et la carte pour se rendre au trésor. Ils vont partir à sa recherche.

Partie 2 : La lettre de Trelawney annonce le départ. Il n’a pas réussi à tenir sa langue. Les marins qu’il a embauchés lui semblent fiables mais font penser aux marins qui terrorisaient Billy Bones. Jim a torturé le jeune apprenti qui le remplace auprès de sa mère. Arrivé à Bristol, Jim apprend que le départ se fera le lendemain. Jim doit remettre un papier à Long John. Il a peur que ce soit l’homme qu’il guettait pour Billy mais sa physionomie lui fait dire que ce n’est pas un flibustier. Jim repère Chien-Noir ce qui le refait douter mais l’attitude de John Silver le rassure, d’ailleurs même le docteur l’apprécie. Le capitaine a des réclamations : il veut remanier le bateau pour la sécurité. Il n’a pas totalement confiance en l’équipage. Grâce à Livesey, il est écouté et suivi mais il n’est pas apprécié par Trelawney et Jim. John Silver n’apprécie pas les changements effectués ? Le voyage commence. Tout se passe bien. Le second, toujours ivre, finit par tomber à la mer, c’est plutôt une bonne chose. Les matelots sont gâtés et même si le capitaine désapprouve, il s’avère que c’était une bonne chose car Jim surprend une discussion entre Silver et quelqu’un d’autre. Jim entend la corruption de Dick  par Silver. Il assiste au débat avec Israël, apprend qu’il y a encore des marins honnêtes à bord et finalement que Silver a l’intention de tous les tuer une fois le trésor embarqué. Le second est mort ivre car Silver lui a fourni l’alcool. Ils arrivent sur l’ile au trésor, tous font la fête et Jim en profite pour prévenir le capitaine Smollett, Trelawney et le docteur de ce qu’il sait. Ils ne savent pas comment identifier les marins honnêtes. Le docteur pense que Jim leur sera précieux.

Partie 3 : La terre ne semble pas très accueillante. La mutinerie n’est pas loin, même John Silver a intérêt à la calmer. Le capitaine les laisse aller sur terre en espérant les calmer. Jim y va aussi ce qui surprend John Silver. Jim échappe à Long John. Il parcourt un peu l’ile seul. Il surprend Silver qui tue l’un des marins honnêtes venu à terre. Il se sauve persuadé de mourir de faim ou tué. Il entend une nouvelle alerte qui l’effraye. Jim rencontre Ben Gunn, ancien flibustier reconverti pour avoir été abandonné seul pendant trois ans sur l’ile. Il a trouvé le trésor ? Il veut aider Jim à condition d’être bien payé. La mutinerie commence. Jim court pour rejoindre le lieu de la bataille.

Partie 4 : Le docteur raconte ce qui s’est passé une fois que Jim est allé à terre. Il s’y rend aussi avec un serviteur, amarre à la palanque où il y a un blockhaus. Après le cri, il pense avoir perdu Jim. Ils abandonnent le navire avec le seul marin honnête. La dernière traversée sur le canot est pénible car il est surchargé et qu’ils sont menacés par le canon du navire. Le canot coule à moitié. Ils ne savent pas s’ils vont s’en sortir ni si Hunter et Joyce vont pouvoir tenir le blockhaus. Ils réussissent à atteindre la maison de l’ile. Redruth est tué. Ils se font bombarder sans arrêt mais ce n’est pas dangereux car mal visé ou sans force. Jim les rejoint au moment où le docteur se demande ce qui lui est arrivé. Description de la palanque par Jim et des différents travaux effectués. Ils espèrent tuer le plus de flibustiers possibles pour pouvoir survivre. Arrivée d’un parlementaire, il s’agit de Silver lui-même. Silver leur propose un marché : la carte au trésor contre la vie. Smollett ne cède rien et Silver entre dans une grande fureur. Les batailles ne sont pas prêtes de cesser. L’attaque a lieu. Les pirates vont gagner mais un retournement de situation donne la victoire à Jim et aux autres mais Joyce est mort, Hunter et le capitaine sont blessés. Ils ont tué cinq pirates. Leurs chances de survie augmentent.

Partie 5 : Le docteur sort de la maison après son conciliabule avec le capitaine et le chevalier. Jim, fatigué de rester sans rien faire, sort également sans rien dire. Il trouve le radeau de Ben Gunn et veut trafiquer le navire. Il fait nuit lorsqu’il sort le bateau de la fortune. Jim prend la coracle et se rend près du navire qu’il veut faire dériver le navire mais sa coracle est resté collée à celui-ci. Il s’endort en attendant la mort. La coracle part à la dérive autour de l’ile. Il ne sait pas comment rejoindre la terre. Il se pose la question de savoir ce qu’il va devenir. Il voit le navire à la dérive, abandonné. Il décide de le récupérer. Son radeau est détruit  dans le ressac. Jim arrive à bord. Seul Israël Hands est encore en vie mais en mauvais état. Jim change le drapeau et prévient Israël qu’il est le nouveau capitaine et qu’il veut débarquer à la Baie du Nord. Hands aide Jim à manœuvrer et lui explique comment arrimer. Il prévoit de le tuer mais Jim l’a compris. A plusieurs reprises, Hands réussit presque mais la chance est avec Jim. Hands tombe à l’eau alors que le navire s’est couché à bâbord. Jim met le navire en sécurité, parcourt l’ile pour rejoindre la palanque malgré son épaule blessée. Il se fait la réflexion que celle-ci est mal gardée jusqu’à ce qu’il entende le perroquet de Silver. Il se fait prendre. Qu’est-il arrivé aux autres ?

Partie 6 : Jim tente de rester calme, Silver lui raconte comment ils sont arrivés là. Les marins se rebellent contre Silver car rien ne se passe comme il l’avait prévu… Silver propose un marché à Jim : il lui sauve la vie s’il se propose comme témoin à charge pour lui éviter la pendaison. Les mutins veulent destituer Silver mais son discours et surtout l’apparition de ka carte au trésor leur fait changer d’avis. Jim est surpris par Silver qui tient d’une main de maitre les mutins et manigance pour sauver sa vie de l’autre côté. Le docteur Livesey fait sa visite. Il est surpris de voir Jim. Les mutins n’apprécient pas que Silver les laisse parler ensemble. Le docteur promet à Jim de le sauver. Silver joue double jeu, il négocie sa vie mais pas celle des forbans. Les flibustiers partent à la recherche du trésor. Jim doute de Silver car il sait que s’il a deux choix, il choisira le camp des pirates. Ils trouvent un cadavre qui indique la direction à suivre, c’est un indicateur laissé par Flint. Ils ne trouvent plus aucune affaire personnelle ce qui les inquiète, ils ont peur que Flint ne soit revenu de chez les morts. La voix terrifie les forbans jusqu’à ce que Silver reconnaisse Ben Gunn dont personne n’a peur. La pensée de l’argent rend courageux les hommes et Jim comprend que Silver a oublié toutes ses promesses. La déception est grande quand ils constatent que le trésor a disparu. Le docteur, accompagné de Ben Gunn et de Gray, les sauve au moment où les mutins voulaient les tuer. Il leur raconte comment, grâce à Ben Gunn, cela a pu se faire. Ils retournent au navire en yole. Dans la grotte, ils voient le trésor qui a couté tant de vies et mangent tous ensemble. Même Silver semble être revenu dans le droit chemin. Une fois le navire chargé du trésor, ils font route vers le port le plus proche en abandonnant les mutins sur l’ile. Silver fuit avec 400 guinées. Ils se partagent tous le trésor et en font une utilisation plus ou moins sage. Jim ne veut plus jamais retourner sur l’ile.

Publié dans 19e siècle

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Maupassant - La parure (19e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

La parure de Maupassant

Personnages principaux

  • M Loisel
  • Mme Mathilde Loisel
  • Mme Jeanne Forestier

Résumé

C’est une belle femme mais née dans une famille d’employés, elle épouse donc un homme qui accepte qu’elle n’a pas de dot. Elle est malheureuse, elle rêve de délicatesse et de luxe. Elle rêve de tout ce qu’elle n’a pas alors que son mari se satisfait et savoure même un simple pot-au-feu. Elle se sente faite pour le luxe mais n’y a pas accès ce qui la désespère. L’une de ses amies du couvent est riche mais elle ne la voit plus beaucoup tant son statut l’attriste. M Loisel est tout heureux d’avoir reçu une invitation pour la soirée donnée par le ministre. Il ne comprend pas l’agacement de sa femme qui, elle, ne voit que le ridicule de la situation : elle n’a rien à se mettre pour une telle soirée. Il lui demande pourquoi elle pleure. Mathilde se calme alors et lui dit de donner l’invitation à quelqu’un d’autre car elle n’a rien à se mettre. Il est prêt à débourser pour qu’elle s’achète une nouvelle tenue qu’elle pourra reporter. Elle lui demande 400 francs qu’il lui concède même s’il avait économisé cette somme pour un fusil et des parties de chasse. M Loisel s’inquiète, la fête approche et sa femme est triste. Elle regrette de ne pas avoir de beaux bijoux, il lui dit de se parer de quelques roses naturelles. Son mari lui dit alors d’emprunter des bijoux à Mme Forestier. Cette idée la remplit de joie. Son amie lui tend la boite à bijou et lui dit de choisir ce qui lui plait. Elle emprunte une rivière de diamants que son amie lui prête sans hésiter. Elle fait sensation lors de la soirée, elle est ivre de bonheur. Lors du départ, elle se dépêche de partir pour que personne ne voie son pauvre manteau, ils rentrent à pied ne trouvant pas de fiacre. Gelés, ils finissent par trouver un vieux coupé pour finir le trajet. Ils rentrent, trustes : lui car il doit travailler quelques heures plus tard, elle car son moment de gloire est fini. Elle crie quand elle réalise qu’elle n’a plus la rivière de diamants. Ils se mettent à la chercher partout, totalement paniqués. Elle sait qu’elle l’avait encore en quittant le ministère. Ils n’ont pas fait attention au numéro du fiacre. Son mari va refaire le trajet fait à pied au cas où. Elle est sous le choc et ne bouge pas alors que M Loisel cherche partout et propose des récompenses. Il lui fait écrire à Mme Forestier qu’elle fait réparer la parure pour gagner du temps mais une semaine plus tard le bijou n’est pas réapparu. Il va falloir le remplacer. Ils vont chez le bijoutier qui a fait l’écrin mais ce n’est pas lui qui a fait la rivière. Désespérés, ils vont de bijouterie en bijouterie pour essayer de trouver la même rivière ou une qui correspond à leur souvenir. Celle qu’ils trouvent vaut 36000 francs. M Loisel s’endette à vie et est épouvanté, il va chercher la nouvelle rivière. Il ne sait même pas s’il pourra un jour rendre tout cet argent. Mme Forestier, irritée du retard, n’ouvre même pas l’écrin ce que craignait Mme Loisel. Elle accepte héroïquement sa nouvelle vie de miséreuse. Elle fait toutes les corvées, ils doivent économiser le moindre sou pour faire face aux billets, ils doivent en faire d’autre. Ils vivent ainsi pendant dix ans. Ils ont tout remboursé. Mme Loisel est maintenant comme toutes les femmes pauvres mais elle rêve encore de cette soirée où elle était belle et admirée. A chaque fois, elle se demande ce qui serait arrivé si elle n’avait pas perdu la rivière. Lors d’une promenade, elle voit Mme Forestier, toujours jeune et belle. Elle ne sait que faire : va-t’elle lui parler ? Tout lui avouer ? Mme Forestier ne la reconnait pas ce que Mathilde lui explique. Pourquoi Mme Forestier semble-t’elle étonnée que Mme Loisel ait remplacé la parure ? Mme Forestier, très émue, lui annonce alors que sa rivière était fausse, elle ne valait même pas 500 francs.

Publié dans 19e siècle

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