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Judith Bannon - #attraction (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

#attraction de Judith Bannon

 

Voici le deuxième livre que je lis de cet auteur, officiellement un tome 2 mais ce qui est qu'on peut presque les lire séparément ou dans le désordre sans souci.

Cette fois c'est l'histoire de Corine et de Samuel. Corine a un passé tumultueux et fait tout pour éviter de le revivre... Malheureusement pour elle, Samuel est accro et fait tout pour la séduire et ravive ses souvenirs...

C'est un nouveau coup de coeur, j'ai versé ma larmichette, rit aux jeux de mots, tremblé pour les personnages... Un bon roman d'autant plus que j'ai du le lire sur le pc et que je ne m'en suis pas plaint !!

Concernant le style, il est toujours léger et les scènes de sexe sont racontées sans exagération, elles font même frissonner... Tout ce que j'apprécie ! De plus les personnages sont cohérents avec leurs réactions et sont finement travaillés... J'ai hâte de découvrir le troisième volet !

Bonne lecture ! 

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attraction

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Pierre Adrien Marciset - Le roman de Baudelaire tome 2 (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Le roman de Baudelaire tome 2 de Pierre-Adrien Marciset

Je remercie toujours l'auteur pour les éditions 5 sens pour leur confiance.

J'avais dit il y a peu que si je lisais le tome 2 ce n'était pas pour l'histoire mais pour le style de l'auteur... Style qui une fois de plus m'a fait rêver, il est vraiment "à la Baudelaire". L'auteur a une plume magnifique...

Malheureusement ce qui sur 150 pages environ pour le tome 1 pouvait suffire à me tenir en haleine malgré une histoire difficile à saisir et des questions récurrentes lors de la lecture m'a complètement bloquée sur le pavé de 360 pages que j'avais entre les mains..

Je suis incapable de résumer l'histoire, de savoir qui parle à quel moment, quels sont les enjeux du texte et le style ne suffit plus à me faire tourner les pages, au contraire, il me perd dans les envolées lyriques que j'appréciais tant dans le premier volume...

Vous l'avez compris ce tome 2 m'a laissée de marbre et j'en suis vraiment désolée car j'attendais cette lecture avec impatience.

Bonne lecture

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Le Roman de Baudelaire 2

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Roman historique : Le vrai défi pour les auteurs

Publié le par litteratureetfrancais

Critiques et historiens ont bien souvent prévenu les auteurs et les lecteurs contre les anachronismes littéraires que peut contenir le récit, notamment dans le roman historique ou dans le roman de science-fiction. Bon nombre d’interventions de bonne facture le font en insistant sur pas mal d’aspects importants. Dans le cas de la fiction romanesque historique, souvent sont décelés des détails qui heurtent les connaisseurs ou juste le lecteur averti, tels un détail impossible de la vie quotidienne à une époque donnée, des événements dont la vraie date a été changée, des personnages historiques qui ne pouvaient exister alors, et j’en passe. Cependant, il me semble qu’il existe un sujet de préoccupation qui reste très peu abordé s’agissant du roman historique, où il semble que l’imaginaire jouit peut-être, je dis bien peut-être, d’un peu trop de liberté.
Je m’explique. Hugo, Balzac, Scribe ou Dumas père, l’un des fondateurs sinon le fondateur du roman historique moderne, tous ont fini par être « épinglés » par le double travail des critiques et des historiens. On a fini par déceler, à un chapitre ou à un autre de leur œuvre formidable, un anachronisme, une fausse date, le décès d’un roi qui eut lieu quelques mois auparavant, une forme que ne prit la guerre que bien plus tard, un art pas aussi développé alors, etc. Rien d’étonnant en soit, la frontière entre l’imaginaire pure et le vraisemblable étant si fine, que les besoins du récit arrivent souvent, et malgré l’auteur parfois, à faire plier la supposée réalité historique de l’époque abordée. Pourtant, il n’existe pas d’auteur sérieux qui n’ait préalablement pris la précaution d’un rigoureux et patient travail documentaire, peut-être pas de nature à être salué par les historiens qui, eux, ne croient qu’à la stricte méthodologie, mais qui devrait lui assurer pas mal de certitudes. Pas mal, mais jamais assez ! Car les livres d’histoire et les historiens non plus ne savent pas tout sur tout. Ils ne sauraient nous rapporter le moindre détail constituant tous les instants de la vie de tous les jours, en toute époque. Les connaissances historiques ne s’élargissent que pour ouvrir de nouveaux univers à l’inconnu, les sources se raréfient à mesure qu’on plonge dans le passé, les écoles et les opinions divergent à chaque découverte ; chaque nouveau débat d’historiens dont on attend des éclairages est pris dans le piège des enjeux épistémologiques, académiques, politiques, économiques, socioculturels… auquel aucun n’auteur ne peut complètement se soustraire. Et cela, n’est-ce pas, pour la bonne et simple raison que personne n’écrit pour lui-même !
Dans une réflexion qui délimite parfaitement le roman historique, l’historienne québécoise Micheline Dumont voit, dans une contribution écrite en 2011, que ce dernier constitue « une voie d’accès à la réalité historique plus aimable que l’austérité de quelques monographies scientifiques, farcies de références ». Mais, constate encore Mme Dumont, que ces romans « constituent sans doute aussi un piège qui dénature cette même réalité historique ». Sont mis en cause les renseignements inexacts, les concepts inexistants, les événements ayant eu lieu avant ou après ou géographiquement loin du récit en question. Michelle Dumont dira aussi : «il est certain que le roman historique est beaucoup plus populaire que le livre d’histoire et que son accès est plus facile. Peut-il mener à une meilleure connaissance de l’histoire? Je n’en suis pas sûre ». Mais plus important que de prévenir sur les erreurs que font, volontairement ou non les auteurs des romans historiques, Mme Dumont doute que leur travail puisse vraiment « stimuler la lecture de véritables livres d’histoire » et, conclut son intervention par une sentence sévère à l’adresse des romanciers qui semblent « manquer d’imagination » et qui puisent à leur gré dans l’histoire qui, elle, « n’est pas une appellation contrôlée ».
L’argument est ainsi fourni sur le distinguo à faire, (à jamais ?) entre un livre d’histoire et un roman historique, mais qu’en est-il d’une délimitation à faire au sein d’un roman historique en lui-même, entre la part de l’histoire et celle de la fiction, entre s’autorise-t-on à dire la raison et le cœur ? Déjà en 1832, Guillaume Froehner, dans une critique de Salammbô de Gustave Flaubert, rappelait cette dualité pour toute approche d’un texte littéraire : « la critique impartiale ne saurait être un monologue ; c’est une conversation entre l’esprit (…) et cette autre puissance qu’on appelle le cœur ». Puis, tout en se joignant aux constats d’échec de Gustave Flaubert à livrer une restitution parfaite de l’antiquité, il relève que « le romancier a son terrain à lui ; il brille où le savant s’éclipse ; son apanage est le jeu mobile de la vie contemporaine. L’histoire des temps reculés est pour lui comme une muraille où la science ne lui permet pas de charbonner ses figures ». En effet, l’esprit est de peu de secours pour mettre en relief l’exactitude psychologique des personnages qu’un auteur se doit de maîtriser. La part du cœur avec ses codes et son autre univers s’en trouve plus grande et c’est le cœur qui intervient alors. Et l’imagination aussi, cela va sans dire.
Toutefois, cela ne résout pas tout, car il s’ouvre devant le romancier un long chemin pavé d’interrogations : la peur comme on la ressentait à cette époque ? Mais de quoi d’abord ? L’amour d’alors ? Mais comment ? La certitude de la mort ? Mais jusqu’où ? La conscience de son individualité ? Vraiment ?, etc., etc. En un mot, l’homme a-t-il toujours été l’homme tel qu’on le déchiffre avec nos outils d’aujourd’hui ?
La difficulté d’y répondre a trait à l’exercice en lui-même, à cette jonction difficile, voire impossible, entre l’exigence artistique et le choix du genre, celle qui consiste à vouloir toucher émotionnellement ses contemporains en parlant d’un passé qui n’est pas de leur vécu. Rien de moins évident, en effet, que de manier un passé qui, pour devenir captivant, doit comporter des expériences émotionnelles similaires à celles vécues dans le temps présent, tout en demeurant un passé inaltéré.
Il ne s’agit pas ici d’évoquer la relecture idéologique de l’histoire à laquelle se livre parfois et malgré lui le romancier — bien que ce type d’anachronisme mérite aussi l’examen car il pousse à beaucoup d’erreurs historiques—, mais plutôt de la difficulté à cerner la vie émotionnelle avec ses manifestations conscientes et inconscientes, j’indique la psyché de l’homme dans l’époque que l’on raconte. En parler ainsi, me semble-t-il, revient à dire qu’un tel niveau est tout simplement hors d’atteinte. Mais n’est-ce pas le cas pour la perfection dans l’art ? Pour la perfection tout court ? Ce qui, à mon sens, vaut malgré tout la peine de s’acharner à s’en approcher. L’intérêt n’est pas des moindres : c’est de là seulement que naissent les actes et les paroles, les appréhensions et les motivations, et que se dégagent (ou non) des personnages, toujours aussi fictifs certes, bien entendu vraisemblables, mais suffisamment crédibles pour que le roman puisse acquérir ce à quoi aspire toute œuvre artistique : la faculté de résister au temps.
Nabil Benali
Auteur de “l’espion d’Alger”

 

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L'espion d'Alger

Publié dans La parole est à vous

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Lectures septembre 2017

Publié le par litteratureetfrancais

Septembre 2017

 

  1. Liaison.com de Judith Bannon
  2. Zoartoiste de Catherine Gil Alcala
  3. Les autodafeurs de Marine Carteron
  4. Comment devenir le nouveau Marc Lévy de Arnaud Demanche
  5. Le con de quelqu'un d'Hervé Heurtebise
  6. L'objet de mon affection de Lucas Louis

Publié dans Bilans

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Louis Lucas - L'objet de mon affection (Avis)

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L'objet de mon affection de Louis Lucas

 

Je tiens à remercier Edilivre et l'auteur pour leur confiance.

Ce roman c'est l'histoire de Leo, un rêveur un peu marginal qui fait la rencontre d'Olivia dans le train qui le ramène auprès de sa compagne Julia... Il va devoir faire des choix...

J'ai adoré le style d'écriture à la fois léger et puissant, les mots si bien choisis qu'ils créent en vous une image précise tellement belle ! Ce roman c'est une belle histoire, celle de l'amour, de la vie...

Mention spéciale aussi aux nombreuses références littéraires et artistiques qui font plaisir aux connaisseurs...

Bon il reste des coquilles, des verbes mal conjugués etc qui m'ont un peu gênée mais en dehors de ça c'est vraiment un très belle découverte...

D'ailleurs on parle de cette fin ? Alors pour une fois j'avais RIEN vu venir !! et pourtant en général ... J'ai adoré !!

Bonne lecture

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L'Objet de Mon Affection

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Hervé Heurtebise - Le con de quelqu'un (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Le con de quelqu'un d'Hervé Heurtebise

Je tiens tout d'abord à remercier Hervé pour sa confiance, il sait à quel point j'aime son style d'écriture !!

J'ai donc reçu la pièce qui est adaptée des deux oeuvres de l'auteur : Le journal d'un proctologue et Seul le bonheur. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de l'auteur et sa plume à la fois acérée et légère, son vocabulaire recherché et cette vision du monde qui me fait à la fois sourire et froid dans le dos...

J'ai peut-être pris un peu moins de plaisir qu'avec les précédents textes parce qu'au fond je "connaissais" l'histoire, et que la forme théâtrale m'a un peu déstabilisée chez Hervé...

Je n'en attends pas moins avec impatience le prochain texte !!

Bonne lecture

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Le con de quelqu'un

Publié dans Théâtre

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Arnaud Demanche - Comment devenir le nouveau Marc Lévy (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Comment devenir le nouveau Marc Lévy de Arnaud Demanche

 

Ce livre avait un titre qui m'attirait et en plus mon amie de Comme dans un livre l'avait conseillé... ou était ce sur Youbecom ?

Toujours est-il que je me le suis offert en ebook... et la première "déception" c'est quoi tous ces problèmes sur ma version numérique ? Des mots qui manquent, des pages mal coupées enfin bref une vraie galère !!

Ensuite même si j'ai beaucoup aimé l'humour de ce "manuel à l'usage des futurs écrivains", celui ci est devenu de plus en plus lourd et prévisible et c'est bien dommage !!

J'aurais aimé un texte plus fluide, avec plus d'anecdotes surement...

Pour conclure, est ce la faute au texte ou à ma déconvenue numérique mais je n'ai pas eu le plaisir escompté !

Bonne lecture !

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Comment devenir le nouveau Marc Levy

Publié dans Roman adultes, Humour

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Marine Carteron - Les Autodafeurs (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Les Autodafeurs de Marine Carteron

 

Je me suis lancée dans ce roman dont beaucoup de mes élèves parlaient et j'avoue être agréablement surprise.

Dans l'ensemble, j'ai toujours aimé les histoires de société secrète, de trésors et de mystères ici je suis servie. Ce qui m'a par contre énormément plu et m'a vraiment happée dans le texte ce sont les personnages. Que ce soit Auguste ou Césarine, ils sont tous les deux très forts. Non pas forts je casse tout mais leur caractère est vraiment très bien dessiné et leurs comportements sont très cohérents avec ce qui'on apprend depuis le début. De plus, avoir fait d'un personnage principal un autiste est un tour de force vraiment réussi ici.

Pour ce qui est du style, il est léger, les pages se tournent toutes seules et on prend vraiment du plaisir à lire ce texte adapté aux adolescents et aux adultes. 

Mon défi zéro achat n'étant pas terminé (vivement le 1er janvier !!) je vais devoir patienter pour m'offrir la suite mais je ne passerai pas à côté !! Petit plus malgré le fait que ce soit une saga le tome 1 se termine. On pourrait s'arrêter là même si on ne le veut pas !!

Bonne lecture !

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Les autodafeurs, Tome 1 : Mon frère est un gardien

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Catherine Gil Alcala - Zoartoïste (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Zoartoïste de Catherine Gil Alcala

 

Je remercie les Editions La maison brûlée pour ce partenariat.

Alors pour commencer je n'ai pas lu la partie poésie, vous le savez ça ne m'intéresse pas et j'ai vraiment du mal à donner un avis objectif dessus.

Pour ce qui est de la pièce de théâtre, elle n'était clairement pas pour moi. Malgré un vocabulaire recherché et un style particulier avec de nombreuses références littéraires, je n'ai pas réussi à me projeter dans la pièce. Je n'ai pas réussi à en comprendre l'histoire, les tenants et les aboutissants.

Les "miroirs" et les personnages plus étranges les uns que les autres, l'absence de cohérence visible dès le début dans le texte, l'absence d'intrigue m'ont perdue.

Je suis clairement passée à côté de ce texte ! Dommage ! 

Bonne lecture !

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Zoartoïste

Publié dans Théâtre

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Judith Bannon - Liaison.com (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Liaison.com de Judith Bannon

Je remercie Les Editeurs réunis pour cette découverte qui me laisse un très bon souvenir.

Il faut quand même que j'explique le contexte, je suis obligée de lire les textes sur ordinateur, alors vous vous doutez que si j'ai lu 310 pages en même pas 48h c'est que le livre était bon.

Je ne suis pas fan de littérature érotique, souvent le sexe est juste là pour le sexe et il ne se passe rien. Ici, c'est tout le contraire, le sexe a sa place dans l'histoire et tient presque un rôle secondaire face à l'enquête de police.

J'ai beaucoup aimé le style du texte, toujours adapté à la situation et qui même lors des scènes de sexe n'est pas forcément vulgaire, j'ai aimé les personnages et leur complexité et j'ai pris un réel plaisir à cette fin d'enquête que je n'avais pas résolu et à la possibilité bien présente d'un tome 2...

Pour conclure, il s'agit d'une très belle découverte, qui aurait pu être un coup de coeur si j'avais versé ma petite larme, la fin aurait peut-être pu m'y amener si elle avait été un peu moins expéditive...

Bonne lecture !!

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Liaison.com

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